Un petit Malika Ferdjoukh, c'est toujours plaisant, non ? Et le titre fait envie, non ?
L'histoire n'est pas aussi folle que je l'imaginais mais on passe tout de même un moment agréable.
Célestino retient la main d'une voleuse chez un commerçant mais laisse la fille fuir. Le vendeur le somme de s'expliquer sur son geste. Les deux hommes se retrouvent dans un restaurant et Célestino raconte un été bien particulier. Adolescent, il rejoint les îles volcaniques de l'Italie où vivent sa grand mère, sa tante et sa cousine, tout près du Stromboli. Sur le bateau qui l'emmène, on peut voir un garçon qui lui ressemble, plus bronzé, plus chétif, avec une énorme valise. C'est un vendeur des rues. Célestino est accueilli comme un prince par sa grand-mère qui lui confie un bijou de famille, une lourde chaîne complètement moche. Le garçon souhaiterait pouvoir la perdre tellement elle lui pèse. Mis à part cet inconvénient, il passe son temps à la plage ou en expédition sur l'île, tenant la chandelle entre sa cousine Rosalinda et son amoureux. Il croise plus d'une fois le petit vendeur de son âge qui semble plus qu'intéressé par sa chaîne...
Une histoire d'adolescent au dénouement assez violent, un peu comme dans Rome, l'enfer.