Doubleur français attitré de Will Smith, Lucien Jean-Baptiste revêt la casquette de réalisateur et d’acteur pour nous proposer La Première Etoile, son premier film. Le pitch est simple, un père de famille antillais au chômage promet à ses trois enfants de partir au ski. Seulement quelques problèmes vont se poser. Premièrement, une famille black à la montagne, c’est plutôt incongrue et de plus, les sports d’hiver c’est pas donné. Le film est franchement sympathique, abordant légèrement des thèmes sérieux et sensibles mais pas trop pour pas que cela en devienne lourdingue. La partie comédie est plutôt bien maîtrisée et tend vers le comique espiègle de situation plutôt que sur des gags répétitifs. Le personnage de la Mama antillaise incarnée par Firmine Richard est la véritable étoile du film et brille par ses répliques délicieuses et ses quelques audacieuses cascades. Les jeunes comédiens quant à eux, convainquent grâce à un jeu naturel sans faille. On note juste un scénario un peu maladroit et qui enchaîne les scènes un peu rapidement. La fin lorgne un peu vers le larmoyant, mais c’est fait avec tant de sincérité que l’on pardonne facilement pour se prendre au jeu. Drôle, tendre et surprenant, cette Première Etoile est un premier essai attachant, certes imparfait mais prometteur.
Doubleur français attitré de Will Smith, Lucien Jean-Baptiste revêt la casquette de réalisateur et d’acteur pour nous proposer La Première Etoile, son premier film. Le pitch est simple, un père de famille antillais au chômage promet à ses trois enfants de partir au ski. Seulement quelques problèmes vont se poser. Premièrement, une famille black à la montagne, c’est plutôt incongrue et de plus, les sports d’hiver c’est pas donné. Le film est franchement sympathique, abordant légèrement des thèmes sérieux et sensibles mais pas trop pour pas que cela en devienne lourdingue. La partie comédie est plutôt bien maîtrisée et tend vers le comique espiègle de situation plutôt que sur des gags répétitifs. Le personnage de la Mama antillaise incarnée par Firmine Richard est la véritable étoile du film et brille par ses répliques délicieuses et ses quelques audacieuses cascades. Les jeunes comédiens quant à eux, convainquent grâce à un jeu naturel sans faille. On note juste un scénario un peu maladroit et qui enchaîne les scènes un peu rapidement. La fin lorgne un peu vers le larmoyant, mais c’est fait avec tant de sincérité que l’on pardonne facilement pour se prendre au jeu. Drôle, tendre et surprenant, cette Première Etoile est un premier essai attachant, certes imparfait mais prometteur.