Un des moments forts de l'exposition permanente, dont la scénographie peut être jugée maladroite par moments, consiste en une "table-puzzle", qui symbolise l'articulation de la pensée et l'imbrication des idées du philosophe.
L'idée m'a beaucoup plu, même si, comme on peut le voir sur les photos, les textes sont vraiment très denses. Ce constat se retrouve d'ailleurs dans l'ensemble des supports d'exposition et le personnel du musée est bien conscient du volume important de lecture qui s'offre à son public. L'absence de dispositifs multimédia et d'espaces pour une exposition temporaire ou d'autres animations limitent quelque peu les possibilités de diversification de l'offre, mais des efforts sont à souligner avec l'organisation d'"Ateliers Philo" (le troisième vendredi de chaque mois).
Le musée, qui a été récemment fustigé dans la presse pour avoir "perdu l'âme de la maison", déçoit évidemment les badauds qui s'attendaient à voir des reliques de René Descartes. Mais sans collections, et sans réelles archives concernant la bâtisse, le parti pris a été en quelque sorte de "mettre" dans la scénographie une certaine fantaisie que le thème, sérieux, n'a pas. Au final, et aussi critiquable que puissent être les différentes installations et messages, je dois dire que pour une petite ville comme Descartes (moins de 5000 habitants), on s'en sort quand même pas mal!