Composé à 90% d’essence sans plomb et à 10% d’éthanol issu de bétraves ou de céréales, l’E10 est censé contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique et si son lancement est très attendu des betteraviers qui y voient un nouveau débouché à leur secteur, des critiques se sont déjà élevées à cause de l’impacte limité sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre à en attendre.
Dans un rapport publié en juillet 2008, l’OCDE soulignait que les politiques de soutien aux biocarburants, très coûteuses, avaient un impacte limité, de l’ordre de 1% sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, alors que selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, l’Ademe, le plan biocarburant doit permettre à la France d’économiser 6 millions de tonnes en émissions de CO2 en 2010.
Pour le moment, il faut attendre la mise à la disposition des automobilistes de l’E10 , puis, leur réaction face à ce nouveau carburant.