Après 3/4 semaines de chômage, le bilan n'est pas fameux en termes de KPI, pourtant j'avais la motivation au départ, mais le système sanguin ralenti de mon ancien employeur, la façon dont ça s'est passé, et les contrariétés personnelles induites n'ont pas aidé à clore l'affaire et booster mon moral (toujours balancer la faute sur quelqu'un d'autre, c'est très important !). Par ailleurs j'ai cette terrible propension à bordéliser toute ma créativité qui fait qu'aujourd'hui je ne sais plus ce que je veux faire en vrai de vrai : partir ou rester, l'espagnol ou le macramé, la comm' ou le bâtiment, petits-pois ou carottes, bière ou vin (rhaaaa cruel dilemme !!!), jeans ou robe, péniche ou roulotte, travailler ou glander... Cette chouette incapacité à faire des choix m'emmène sur la pente savoneuse de l'interrogation perpétuelle qui fait se pointer mon pire ennemi (avec l'insomnie, mais ça c'est pour un autre post), à qui j'ai déjà fait sa race pourtant :
la sciatique.
Sciatique mon amie, tu me lamines les jambes, devant, derrière, je suis complètement droguée par ta faute, accro aux myorelaxants... Je dors 5 heures d'affilée l'après-midi ratant par la même occasion, la saison 3 (ou 4) de Grey's Anatomy (diffusée sur TF1 à 17h) et le film catastrophe de 15h.
Sciatique mon amie, je te propose d'aller squatter chez quelqu'un d'autre, là tu m'as complètement vidée, paralysée, et maintenant j'ai envie à nouveau d'avoir l'air d'équerre et jolie (avec mon nouveau sac rose - je vous ai dit pour le sac rose ?). Si t'allais par exemple chez le grand escogriffe, mal gaulé comme il est ça doit pas être bien compliqué de te le faire non ? Comme ça je peux reprendre une activité normale, arrêter d'annuler plein de trucs et rebrancher ma machine à coudre pour faire des poupées vaudou. Allé, s'te plait, casse toi tu pues !
PA : Vend - bas prix - déambulateur la Redoute - état quasi neuf - cause rétablissement imminent.