Bilbao est décidément une ville moderne et d’avant-garde. L’architecture et les nouveaux concepts y sont passionnants. Le plan d’urbanisme en étoile (places avec des rues qui partent dans tous les sens) est esthétique, mais un peu déroutant. Comme la ville n’est pas immense, ce n’est pas trop gênant, mais du coup, il faut surveiller son plan assez souvent.
L’acier, c’est important : on l’a bien compris avec l’expo permanente Serra (Matière du Temps) au Guggenheim, mais aussi avec leurs ponts, le centre de congrès et de concerts Euskalduna, et les quelques statues.
Bilbao, c’est aussi le design et les belles choses. Mais ce qui frappe le plus à Bilbao, où il n’y a presque pas moyen de manger un dessert dimanche après-midi entre 16h30 et 18h30, sauf au bout de la Calle Ercilla (à l’opposé du fleuve), c’est une spécialité locale, une innovation qui va changer la face de l’hôtellerie du XXIe siècle : le garage-hôtel.
Face à la crise, à l’insécurité dans les rues et parce que l’immobilier à Bilbao est particulièrement onéreux, la solution, c’est le Garage-Hôtel. Les Américains ont inventé le Motel (Motor-Hotel), les Basques le Garage-Hôtel. La recette est simple (on s’étonne de n’y avoir pas pensé plus tôt), vous venez en voiture, vous la garez dans un box privatif, et vous pouvez passer la nuit dans votre voiture. Ce concept révolutionnaire permet de joindre l’utile à l’agréable. Il y a différentes gammes : cela va des sanitaires et douches à l’étage (très économique) à la solution “luxe intégrale”, incluant entre autres le lavage shampooinage manuel de l’auto par un MOB (meilleur ouvrier basque), alors que ses propriétaires se font masser au spa Motul.
C’est quand même autre chose qu’un Palace, ou qu’un Boutique-Hôtel, non?
Jeu de briques
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Pacman
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