Hier, mardi 31 mars, rue de Javel à Paris, François-Henri Pinault a été séquestré pendant une heure dans un taxi par des salariés de la FNAC et de Conforama. Mille
deux cents suppressions de postes sont prévues...
Dans le même temps nous apprenions que de grands groupes industriels français ont blanchi des milliards d'euros dans un paradis fiscal pour échapper à l'impôt hexagonal...
Oui, la révolte gronde, tonne, éructe. Il faut être sourd pour ne pas l'entendre. Et ce n'est pas le petit décret du gouvernement pour limiter les stock-options du cac 40 qui y changera quelque
chose.
Cette révolte risque fort de s'étendre avant l'été. Il y aura d'autres patrons pris en otage. Moi que l'on dit trop radical, j'ai peur d'un engrenage de la
violence. Je ne crains pas trop pour les très puissants. La police interviendra toujours à temps et ils seront sauvés. En revanche, je redoute le pire pour ceux qui se trouvent juste au-dessus
dans l'échelle de la convoitise. Le RMiste s'en prendra au smicard, le smicard au pourri de nanti à 1500 euros et ainsi de suite. La mésaventure de Pinault restera une exception. Mais le mini
daron qui fait bosser une dizaine de gars sur les chantiers et qui bosse avec eux le plus souvent risque d'avoir des problèmes. Hélas !