Pour les nostalgiques des consoles qui ont bercés notre enfance, la société Blaze Europe LTD a décidé de remettre la Megadrive au goût du jour.
Ce n’est pas un poisson d’avril.
Un peu d’histoire
Lorsque la Megadrive est sortie, en 1988, Nintendo détient avec sa NES 92% du marché Japonais et 95% du marché Nord américain. La précédente console de Sega, la Master System, n’a pas rencontre le succès escompté aurès des salons Japonais et US.
Sega décide de s’appuyer sur ce qui fait sa notoriété à l’époque: ses jeux d’arcades. Hayao Nakayama, PDG de Sega, décide de créer une console 16-bit sur les bases du système d’arcade System 16. Sega prend ainsi Big N de court et parvient à positionner sa nouvelle console dans les sallons US et Européens, tuant au passage la PC-Engine.
Deux années plus tard, la Super Nes est commercialisé et distancera la Mega Drive. La réponse du berger à la bergère en quelques sorte. Mais avec 29 Millions d’unités vendus c’est le gros carton de Sega, son dernier sur le marché des consoles. La Saturn n’a jamais véritablement convaincu et la Dreamcast a été stoppée trop tôt.
Le bundle Balze
Plus qu’un simple reconditionnement, il s’agit d’une véritable gamme que la société à décidé de lancer:
- d’un côté, une console à brancher sur sa télé avec 2 manettes et 15 jeux intégrés,
- et de l’autre, une version portable avec 20 jeux intégrés.
On pourra donc rejouer à des titres phares tels qu’Alex Kidd, Alien Storm, Altered Beast, Bonanza Bros., Columns, ou encore Golden Axe…
Un bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, il semblerait, qu’il soit possible d’utiliser les anciennes cartouches MegaDrive avec cette console. De plus, elle sera entièrement compatible avec les jeux de Genesis (US) et les jeux japonais.
Toutefois, on ne pourra pas utiliser des anciens accessoires tels que l’adaptateur Master System ou encore le bon vieux Light Phaser.
Pourquoi ce choix
Comme le fait remarquer si justement Business Garden, la MegaDrive a plus de vingt ans. Ce qui transforme les trentenaires actifs en cibles marketing de choix. Un peu de nostalgie, quelques bons souvenirs, un zeste de marketing et un peu de technologie suffiront à convaincre les geeks nostalgiques.
Avec un marché de 29 millions de nostalgeeks potentiels auquel on additionne tous les fans de retrogaming et d’émulation le potentiel est important.
A lépoque Sega appliquait une politique très tolérante à propos de l’importation. Ce qui est parfaitement logique, Sega fonctionnait bien mieux en Europe qu’au Japon. La forme des cartouches dissociaient entre les version US, Japonaise et Européenne. Un coup de lime ou l’utilisation d’un adaptateur permettait de jouer très facilement à un jeu importés
Une politique qui aujourd’hui avec la mondialisation et l’hyper connection, devrait être remis au goût du jour plutôt que ces régionalisations de l’offre qui ne vise qu’à tirer toujours plus de gras sur le dos des joueurs. Mais c’est un autre débat.
Contrairement à Nintendo, Sega n’a plus de division “console”. En relançant la gamme, Sega obtient un nouveau canal de diffusion sans avoir à se soucier du support technique et logiciel de cette nouvelle entité. En effet, la plateforme est une megadrive, aucun port du code des jeux n’est à réaliser.
C’est également un système maîtrisé et peu cher à produire. Republié la MegaDrive c’est faire du neuf avec du vieux. Pas de coûts en R&D, peu de marketing et un catalogue de jeux immenses (plus de 800, voir la liste complète).
Pourquoi j’en ai envie
Récemment je cherchais à m’acheter une PC Engine. Mais vu les prix, je me suis rabattu pour une MegaDrive en bon état (comprendre avec boîte et notices
Avec cette offre, on dispose d’un système neuf avec 15 jeux pour 35 €. Le prix est très sympa, quand on le compare au montant d’un seul jeu sur Wiiware. Et on rejoue avec les meme manette qu’avant !
En plus, je dispose de pas mal de cartocuhes Megadrive dans ma cave, je pourrais donc me refaire de bonnes parties de Flashback, Earthworm Jim, Micro Machines…
Et puis une petite console 16 bits à côté de la Wii ça sera cool, parce que c’était mieux avant