En outre, un tiers des sociétés ont effectué des coupes franches dans leur main-d'oeuvre, et d'autres suppressions d'emplois sont à redouter pour la suite de l'année. Pour 35 % des sondés, sont convaincus qu'ils seront contraints de supprimer des postes, alors que 3 % seulement envisagent d'engager.
Pour Andrew Brown, directeur de la BPIF, les résultats de ce trimestre affichent pour la cinquième fois consécutive un bilan négatif, tant dans les conditions de travail, que dans le commerce. La période a également été qualifiée de pire pour la lecture depuis la récession de 1991. « Il faut remonter à 1999 pour trouver des circonstances dans lesquelles on annonçait une détérioration plus importante à l'arrivée du printemps. »
En effet, 44 % des industries prévoient que la situation restera la même et 42 % qu'elle s'aggravera.