L'autre jour, une copine pas vue depuis longtemps me demandait de quoi je pouvais bien causer dans le cadre de mon boulot.
Je lui expliquais que j'en aimais la diversité, et que quelque part, ce n'était pas si éloigné du temps où je bossais dans un journal.
Où l'on passe d'un sujet à un autre, parfois sans transition ; où l'on évoque, apprend, découvre plein de choses. Alors j'ai fait une petite liste.
Durant le mois de mars, j'ai causé :
de collèges, d'un projet de coopération en Inde, de personnes âgées, de bénéficiaires du RMI, d'investissements, d'entreprises, d'un sculpteur, de la création d'un logiciel qui aide les communes à faire des économies d'énergie, d'espaces numériques de travail, de la création d'un réseau de fibre optique, d'un pont qui se pète la gueule, de la protection des batraciens, de la rénovation d'un ancien moulin, de politique, des départements, d'un concours de cuisine réalisé à l'intention de personnes handicapées mentales, de tourisme, d'un schéma des transports et des déplacements, d'écoconstruction, de la loi santé, du RSA, des impôts locaux, de la lutte contre les discriminations, des chanteurs de Zebda, de la signature de conventions, d'un centre destiné aux parents et à leurs enfants, d'une animation sur le thème de la non violence
Mais aussi dans le cadre de papotes avec collègues de football, de musique et notamment de Bashung, de la qualité ou non du café en gobelets, du fait que les technocrates ne sévissent pas seulement dans les collectivités locales mais aussi dans les boites du privé avec quelques aberrations pour ceux qui, sur le terrain, voient leur expertise n'être pas entendue, de scoutisme, du Mexique, du ski dans les Alpes et du Beaufort, de la météo, de l'hiver, de la mer, des vacances.
J'en passe et j'en oublie, bien sûr.
Et vous, de quoi avez vous causé en mars ?