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Dans la manif contre Sarkozy à Châtellerault: "Les CRS ont lancé des grenades lacrymogènes sans aucune raison"
Publié le 01 avril 2009 par Forrestgump54
Comme la semaine dernière à Saint-Quentin (Aisne), c'est un lourd dispositif de sécurité qui entourait la visite de Nicolas Sarkozy ce mardi à Châtellerault (Vienne) où Nicolas Sarkozy a annoncé le recrutement de 1.840 agents à Pôle Emploi. Objectif pour l'Elysée : ne pas revivre une visite aussi mouvementée comme dans la Manche en janvier dernier. Une manifEt comme la semaine dernière à Saint-Quentin (Aisne), une manifestation a eu lieu en marge de la visite du chef de l'Etat. Entre 1.500 à 2.000 personnes, selon la préfecture, et 7.000, selon les organisateurs, ont manifesté ce mardi matin à Châtellerault. Des incidentsLes manifestants ont tenté de rentrer dans le parc des expositions, où le chef de l'Etat tenait une table ronde "sur le thème des mesures prises pour répondre à la crise". Mais les manifestants ont été bloqués à l'entrée du pont ouvrant l'accès au site du parc des expositions... Ils ont alors lancé des oeufs sur les forces de l'ordre qui ont riposté par des grenades lacrymogènes. D'autres incidents ont éclaté au moment de la dispersion, provoquant de nouveaux tirs de grenades. Sur Le Post, Paul Fromenteil (PCF), vice-président du Conseil régional de Poitou-Charentes, qui a manifesté, s'indigne de ne pas avoir été invité à rencontrer Nicolas Sarkozy. Comment s'est déroulée la manifestation ?"Bien sauf qu'à la fin, les CRS ont lancé des grenades lacrymogènes sans aucune raison. Nous étions entre 5.000 à 6.000 selon la CGT, ce qui est beaucoup pour une ville de 35.000 habitants! Une grande colère s'est exprimée durant tout le parcours. De nombreux employés sont venus de tout le bassin d'emploi particulièrement touché par la crise. Il y avait notamment des salariés d'Heuliez." En tant qu'élu local, pourquoi n'avez-vous pris part à la table ronde où s'est rendu le chef de l'Etat ?"Car je n'ai pas été invité ! Aucun élu de l'opposition n'a été invité à la table ronde, qui était en fait réservée aux amis de Nicolas Sarkozy. Les élus de droite y étaient, pas ceux de gauche! Je trouve scandaleux que le président de la République tiennent à l'écart de sa visite une partie des élus de la ville. C'est contraire à l'esprit de la République. Ce n'était pas une visite présidentielle mais une visite partisane!" "Les conseillers généraux ont été invités car le département a une majorité de droite. Par contre, les élus de la région, qui est présidée par Ségolène Royal, n'ont pas été conviés en raison de leur couleur politique." Mais aviez-vous demandé à rencontrer le chef de l'Etat ? "Bien sûr! J'ai adressé trois courriers à Nicolas Sarkozy et j'espérais avoir un entretien avec lui pour discuter des difficultés économiques de la région. Je voulais au moins voir un de ses collaborateurs. Je n'ai reçu aucune réponse..."Philippe MARX - Agir ! Réagir !