Il a l'anonymat du "corbeau" et le chant du griot à la gloire de Christophe Grébert. Qui est donc ce mystérieux JC, qui ponctue l'actualité politique putéolienne de ses avis tranchés, de ses réquisitoires contre Joëlle Ceccaldi-Raynaud et de ses plaidoyers à la gloire de Christophe Grébert ?
Christophe Grébert, qui s'est maladroitement comparé au général de Gaulle pour mieux incarner la résistance à Puteaux, aurait-il pris la grosse tête, malgré ses échecs à répétition, au point de se prendre pour un président africain ?
Faut-il que les élus MoDem et Verts d'alternance Puteaux manquent à ce point de compétences pour que Sylvie Cancelloni publie une note signée JC au titre "Budget de la ville de Puteaux, c'est encore mieux dit par d'autres" ? Il est vrai, qu'après le plaidoyer en faveur des positions du Pape sur le préservatif, dit par le philosophe et éditeur François Miclo, notre élue MoDem a pris l'habitude de laisser "dire par d'autres".
En politique, lorsqu'on veut avoir de l'influence, la moindre des choses est d'avoir le courage de ses opinions et de signer ses déclarations. Les Putéoliens apprécieront.
En tout cas, JC appartient bien au passé avec lequel il faut savoir rompre. Puteaux est entré dans le 21e siècle et les méthodes de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, n'ont pas grand chose à voir avec celles de son prédécesseur. La majorité municipale actuelle n'est plus celle d'hier. De nombreux élus ont été remplacés.
Alors à quoi cela sert-il de ressortir dans un autre billet "signé JC" sur Monputeaux, faute de nouveau procès ou de nouveaux faits de harcèlement, les vieilles affaires du passés dont Christophe Grébert a été victime : l'interdiction d'accès au Conseil municipal, les bousculades "viriles", les croches pieds, l'achat de l'appartement voisin du sien pour y loger "des voisins pénibles" ou encore les insinuations de penchants pédophiles ? Des faits qui remontent à l'époque où Charles Ceccaldi siègeait dans le fauteil de maire ?
C'est d'autant plus déplacé, qu'aujourd'hui, Christophe Grébert est prêt à une alliance avec son ancien bourreau, qu'il cherche à conclure par tous les moyens au nom de la nécessité de rassembler toute l'opposition en vue des prochaines échéances municipales de 2014.
Laissons-là les vieux démons du passé. Dans cinq ans, au rythme d'installation des nouveaux arrivants dans notre ville, cela n'intéressera plus personne. Inutile d'entretenir une sorte de "devoir de mémoire", jugeons les acteurs politiques d'aujourd'hui sur leurs actes présents.
En attendant, nous aimerions bien connaître les propositions concrètes des élus MoDem et Verts d'Alternance Puteaux. La moindre dépense de la municipalité est sujette à critique : trop de social, selon Sylvie Cancelloni, trop de futile, selon Christopge Grébert, trop de gaspillages selon Bruno Lelièvre... Bon, mais que fait-on du budget de la ville ? Comment entendent-ils dépenser le budget municipal, quels sont leurs priorités et leurs projets d'investissements ? A quel coût ?
Lors de la campagne de Puteaux Ensemble, Christophe Grébert caressait l'idée de monter un shadow cabinet à l'anglaise pour proposer aux Putéoliens une alternative à la politique de Joëlle Ceccaldi-Raynaud. Cela supposerait au minimum de présenter un contre budget. On est bien loin de cette ambition ! Il est vrai, qu'entre-temps, les auteurs du programme de Puteaux Ensemble (dont Christophe Grébert n'a pas écrit la moindre ligne) l'ont tous délaissé pour divers horizons, à gauche et à droite.
Certains d'entre-vous me taxeront de parti pris en faveur de l'UMP ou de complicité avec la majorité municipale. Je leur recommande la lecture de deux notes de Régis Sada (PS), ancien directeur de campagne de la liste Puteaux Ensemble, qui fustige "avec ses mots" l'action municipale de Christophe Grébert et ses récents dérapages (des arguments bien plus forts et un plus grand sens des valeurs que ce qu'on peut lire dans le plaidoyer de JC).