Les présidents des pays du G20 se réunissent jeudi à Londres pour parler de la crise et de la réforme du système financier mondial. Sarkozy pour la France va exiger l'éradication des paradis fiscaux, Obama pour les Etats-Unis souhaiterait un plus grand engagement financier de l'Europe pour résorber la crise, Lula pour le Brésil, et en tant que représentant des pays émergents, défendra le libre échange contre la tentation protectionniste, Medvedev pour la Russie veut un débat sur une nouvelle monnaie de réserve mondiale (tout comme Hu Jintao pour la Chine) et la réforme du FMI, Kgalema Motlanthe pour l'Afrique du Sud, représentera les pays africains et tentera d'obtenir des garanties pour l'Afrique, pour qu'elle ne soit pas oubliée par les puissances financières préoccupées par leurs propres problèmes.
Les enjeux sont donc importants et les derniers conseils du Premier ministre Poutine à son président Medvedev sont donc très importants (et illustrés ci-dessous par Sergueï Elkin).
Elkin n'aurait-il pas lu ou crû la déclaration suivante de Medvedev : "Je dirige cet Etat, je suis le chef de l'Etat et la séparation des pouvoirs repose sur ce constat. (…) M. Poutine est le Premier ministre du gouvernement. Il s'agit d'une tâche très difficile, qui demande beaucoup de travail. Mais les grandes décisions au nom de l'Etat sont prises par le président, c'est évident" ?