Des mesures à prendre d’urgence ce mardi durant le débat sur la Cour des comptes au Parlement régional wallon sur le Forem, « cœur du mal wallon » selon le MR.
Il aura fallu attendre la fin de cette législature et les 20 ans de "chasse gardée" du PS sur le Forem d’après le MR pour justifier la création d’un comité de gouvernance sur base de la "note au gouvernement" du 12 mars dernier, qui demande à justifier les dépenses de 7,5 millions d’euros qui auraient été indûment versés, pour faire constater que les structures du Forem n’ont pas évolué en adéquation avec sa dimension opérationnelle et pour envisager de lui donner les moyens de fonctionner comme une entreprise moderne, réactive, suscitant la confiance des usagers et des entreprises.
Le Forem est actuellement dans la mire de tous les maux de la Wallonie, les ultralibéraux MR en ont décidé ainsi comme seule contre-attaque politicienne à l’égard du pouvoir socialiste qui serait responsable du chômage et du mauvais travail des agents du Forem, malgré que ce soit le ministre Charles Michel (MR) lui-même qui ait mis en place ce régime du code de la fonction publique totalement dépassé.
Ils osent réclamer un audit à la Cour des comptes (2006) pour déclarer leur propre carence en rejetant toutes responsabilités sur l’organisme régional de placement et ses agents, mais ils feraient mieux d’analyser leurs propres profits sur le dos de la crise, de l’Europe, de l’Etat, des entreprises et des contribuables.
D’abord ces politiciens ne risquent rien pour leur emploi personnel dans leur filière de la politique à vie et ne doivent pas se contenter de salaires sous-payés, d’indemnités de chômage ni de devoir passer des sélections d’examen ou de s’adonner à des formations pour trouver un emploi.
Ils ne doivent non plus être contraint aux effets de la crise notamment en devant subir des réductions du temps de travail avec diminution du salaire pour faire tampon aux moindres bons résultats des entreprises qui reçoivent pourtant chaque année des cadeaux fiscaux pour un montant global de 9 milliards d’euros, sans aucune évaluation d’impact par rapport à l’investissement sur le maintien de l’emploi, ce n’est pas comme dans le cas du Forem mis en accusation et certainement pas pour l’accès à tous les postes ministériels de notre pays.
Le MR titillent sur les résultats du Forem, mais ne se préoccupent pas de l’actuel fonctionnement de l’administration des finances mise très à mal par leur président du MR, Didier Reynders, ni sur l’amélioration de la lutte contre la fraude qui au contraire est encouragée par lui-même, qui passe son temps à détourner le but premier de la fiscalité comme moyen de redistribution des revenus, nécessaire à alimenter la protection sociale, indispensable pour le fait d’avoir des services publics de qualité et à supporter le coût faramineux du train de vie de nos hommes politiques d’Etat dont les MR oublient qu’ils en font partie.
Même si les dépenses du Forem de 7.5 millions doivent être justifiées honorablement, que sont ces chiffres à côté du chiffre d’affaires global de 645 milliards d’euros dont 48.5 milliards d’euros de bénéfices des entreprises au classement général Top 150.000 des entreprises et si l’on publiait un Top classement des revenus et des parachutes dorés de ces mêmes ministres ?
Eux qui fixent les indemnités généreuses de départ des commissaires de l’exécutif européen qui dispose d’un système de rémunération à part et aussi compétitif que celui des entreprises au Top ( Jean-Paul Votron, l'ex-patron de Fortis, a empoché l'année dernière 6,3 millions d'euros), en effet les polémiques entourant la rémunération des grands patrons n’épargnent personne, pas même la Commission européenne qui a dû à son tour lundi s’expliquer sur les modes de rémunération de ses commissaires et de son président José Manuel Barroso.
Une étude livrée le 21 mars par le think thank britannique Open Europe qui calcule que les commissaires pourraient empocher, chacun, jusqu’à 1 million d’euros en quittant leur poste.
Soit 19.909 euros mensuels pour un commissaire, 22.122 euros pour les cinq vice-présidents et 24.422 euros pour le président (sans les loyers et frais divers, pris en charge par ailleurs).
Quant aux indemnités, elles sont versées trois ans durant pour permettre aux sortants de mieux vivre la recherche de travail.
Et le travailleur ordinaire licencié de quels montants et de quels temps disposent-ils ?
Imaginer ce que perçoit un chômeur en demande d’un emploi ou un travailleur licencié ou en période de chômage économique à côté du commissaire européen Louis Michel par exemple sur le point de quitter son mandat de commissaire, il touchera un parachute doré d’environ 1 million d’euros avant sa prochaine réélection et tout cela pour être passé quatre années à l’Europe avec pour seul diplôme en poche un régendat en langue germanique et dire que le Forem fait encore croire aux chômeurs que pour obtenir un emploi, il faut passer par des filières de formation, le parcours professionnel d’un certain privilégié Louis Michel (min. de 20.000 euros mensuels); n’est pas celui des ordinaires demandeurs d’emploi ou travailleurs mal rémunérés.
Le MR ose accuser le Forem comme « coeur du mal Wallon », pour ma part l’évaluation de la situation est très nettement établie et honteusement scandaleuse et si un Louis Michel, tant d’autres dans la même situation, devaient aussi passer par le Forem au tarif conventionnel des allocations de chômage, ils riraient moins sur le dos du Forem…
Faisons un classement du Top des fortunes injustifiées accumulées par nos élus sur leur carrière politique, ce serait bien plus révélateur que l’audit commandé par le MR donneur de leçon aux citoyens.
Pour arrêter ce gaspillage des parachutes dorés de la politique, il faut stopper ces partis des rapines de biens des contribuables.
Une conseillère en orientation a-t-elle le droit de harceler un demandeur d'emploi en dehors des heures de bureau par téléphone? A-t-elle le droit d'utiliser une technique employée par la police pour questionner un être humain? Questions en cascades, insister et le remettre en doute sans cesse?
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 04 septembre à 19:44
Une conseillère en orientation a-t-elle le droit de harceler un demandeur d'emploi en dehors des heures de bureau par téléphone? A-t-elle le droit d'utiliser une technique employée par la police pour questionner un être humain? Questions en cascades, insister et le remettre en doute sans cesse?