Mais quand les inégalités atteignent de tels sommets dans une crise aussi grave, cette mansuétude à l’égard des plus fortunés contraste avec la sévérité des règles que l’on applique aux salariés, aux chômeurs ou aux assurés sociaux.
Seule une loi, débattue devant le pays, peut rétablir un début d’équilibre. Nous donnons rendez-vous le 30 avril lorsque nous défendrons nos propositions de loi dans le cadre de notre journée d’initiative parlementaire :
- Plafonnement des rémunérations fixes et variables des directions d’entreprises aidées par l’Etat.
- Suppression du système des stocks-options, réservé aux seules PME émergentes pendant cinq ans.
- Abrogation du bouclier fiscal
- Conditionnement des allègements de charge des entreprises à la conclusion d’accords sur les salaires et l’emploi.
C’est un nouveau contrat social qui doit sortir de cette crise, pas la continuation des pratiques qui l’ont provoquée.
Par Jean-Marc Ayraul