- Le plan social lancé en janvier portant sur la suppression
de 206 postes soit 20% du personnel.
- La suppression sans aucune concertation ni information, d’émissions à l’étranger et en direction des communautés étrangères en France menant au démembrement de la mission de
service public de RFI, 3ème audience mondiale et à la remise en cause du rôle de la France à l’étranger.
- La politique conduite par la direction de RFI, représentée par Alain de Pouzilhac (par ailleurs président du comité de surveillance du troisième groupe de casino en France)
et par Christine Ochkrent, la compagne du ministre de tutelle de l’audiovisuel extérieur de la France, amène à une politique de casse sociale sous prétexte d’un « déficit chronique » (soit 7
millions d’euros sur un budget total de 130 millions), dont l’existence est principalement due au sous-financement chronique organisé par l’Etat.
Le Parti socialiste tient à rappeler sa solidarité à l’égard des personnels de RFI et sera mobilisé à leur côté dans le cadre des actions et initiatives qu’ils prendront dans les semaines qui viennent.
Le Parti socialiste demande que le plan social de RFI soit abandonné et que l’Etat par le biais de l’AEF, remette de l’ordre, de la dignité, ainsi que du respect dans le comportement qui doit être le sien, notamment à la tête des entreprise publiques.
Dans cette perspective, le Parti socialiste exige que le gouvernement rende public, dans les plus brefs délais, le budget exact de RFI, et notamment la rémunération de ses dirigeants, qui connaît un plan social sans que les informations nécessaires à l’évaluation de son état de santé ne soit communiquées et débattues.
de Patrick BLOCHE, Secrétaire national aux médias
Et Razzy HAMMADI, Secrétaire national aux services publics