Comme leur désignation l’indique, l’objet de ces assurances est de compléter les prestations des régimes obligatoires d’assurance-maladie.
En 1945, au moment de la création de la Sécurité sociale, les assurances complémentaires offertes par les mutuelles garantissaient le ticket modérateur laissé à la charge des assurés sociaux.
Pratiquement tous les praticiens étaient conventionnés, ce qui permettait aux assurés sociaux d’être pris en charge à 100%.
Cette situation a rapidement évolué, à commencer par l’optique médicale, dont la hausse des prix, sous l’effet de l’inflation n’a pas été prise en compte par l’Assurance maladie, pas plus que les dépassements d’honoraires, qui ont ouvert la voie aux assurances complémentaires.
La nature des frais assurés et leur montant varient selon les contrats, dont les moins larges complètent les prestations de l’assurance-maladie à hauteur de 100 %, tandis que d’autres les complètent dans la limite de 200, de 300 voire jusqu’à 400 %, avec des plafonds particulier pour l’optique et les frais dentaires.
Le tout et une question de prime.