Dans son Carnet de dégustation n°56 publié en décembre 2008, Jean-Marc Quarin commente plus de 250 bordeaux du millésime 2006.
Les Bordeaux 2006 dégustés une seconde fois avant la mise en bouteilles
Plus de 250 vins commentés classés par ordre alphabétique
Résultats: Une cinquantaine de crus sortent du lot. En offrant plus que ce que l’on attend d’eux, ils constituent une cible de choix pour les amateurs avertis.
Extrait du Carnet 56:
“Cette seconde dégustation de plus de 300 vins du millésime souligne les points suivants:
- la qualité des vins rouges varie de bonne à très bonne, celle des vins blancs secs est excellente. Pour les vins liquoreux, elle varie de bonne à excellente.
- Les vins rouges apparaissent homogènes d’une rive à l’autre. C’est surtout vrai pour les crus classés. Les crus non classés m’ont souvent déçu. Nous assistons à des succès de crus plus que de régions. Toutefois sur la rive droite, Pomerol me semble l’emporter sur Saint-Emilion. Sur la rive gauche, la région de Margaux se distingue, ainsi que les crus non classés de Saint-Estèphe.
- Je compare la qualité des 2006 à celle de 2004, même si leurs styles diffèrent. Selon les châteaux, ces millésimes jouent à cache-cache pour occuper la première position. Vous vous servirez du prix des 2004 comme point de référence.”
Commentaires pour les 3 premiers vins sur 250…
ALTER EGO de PALMER 2006 - 15,75
La notation est quasi identique à l’an dernier.
La couleur est sombre et le nez est fruité, frais, aromatique et en même temps un brin exotique. La bouche apparaît minutieusement élaborée, et offre une texture tendre, finement charnue. Le vin fond en bouche avec du goût est des tannins fins. C’est particulièrement difficile à cracher ! On pourra le goûter dès la mise en bouteille et avant 2020-2025.
ANGÉLUS St-Emilion Grand Cru 2006 - 16,75
La note est identique à celle donnée lors des primeurs.
Couleur rouge sombre, pourpre, intense et vive. Nez aromatique, fin, floral, fruité et frais. En bouche, voici un beau vin dense et fondant à la fois qui offre de l’arôme, de la chair, du goût et une structure très bien bâtie. Finale longue et savoureuse. C’est très, très bon. Attendre 2012-2014 et avant 2030.
AUSONE St-Emilion Grand Cru 2006 - 17,5
La note est en hausse depuis les primeurs.
L’élevage lui a permis de fondre les caractères vifs que je trouvais il y a un peu plus d’un an. Production : 18.500 bouteilles.
Couleur belle, intense, pourpre. Nez aromatique, fruité, mais assez discret. Bouche délicieusement tactile. Le vin se développe aromatique en débutant doucement et en prenant de l’ampleur au milieu. Et c’est là qu’il marque des points. Après le milieu, il se révèle totale incrachable, très, très bonne longueur, puissante. Un vin très particulier d’apparenceaérienne, mais vraiment solide.
Dans sa chronique, Jean-Marc Quarin identifie les vins les plus réussis du millésime 2006, passe les différentes appellations en revue, s’attarde sur la question de la garde et commente plus de 250 vins. + Lire la suite sur le site de Jean-Marc Quarin (en libre découverte durant 24 heures)
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