Valérie Pécresse et Xavier Darcos avaient annoncé que les concours seraient maintenus en l'état pour l'année scolaire à venir, et avaient maintenu pour cette année le processus d'inscription à la préparation des concours.
Pour autant, les différents syndicats restent mobilisés estimant que les points de désaccord sont loin d'être réglés. Selon l'Unef (le principal syndicat étudiant) « un certain nombre d'ambiguïtés doivent être levées en urgence pour la rentrée prochaine » affirmant que « Les conditions d'un retour au calme dans les universités ne sont pas réunies si Valérie Pécresse continue d'ignorer ces demandes ».
La coordination de la « Formation des enseignants » insiste sur le fait que la réforme doit être totalement abandonnée et demande la convocation « d'états généraux de la formation des enseignants » reporte l'AFP.
Qualité de la science française de son côté « demande que les négociations se fassent sur d'autres bases que celles retenues par la réforme imposée par le ministère de l'Éducation en octobre ». Le syndicat ajoute qu'il souhaite y participer.
Enfin, le collectif Défense de l'université estime que « le principe de cette réforme demeure inchangé et demande son abandon » et affirme que « la prolongation du conflit et désormais sa radicalisation sont imputables à l'attitude du gouvernement ».
À l'exception de Qualité de la science française, tous les syndicats ont appelé à une nouvelle journée d'action jeudi prochain.