Une semaine sans parler à La Chiro. Au début, ça allait plutôt bien. Même que l’instant d’une soirée, je l’ai complètement oublié. À vrai dire, j’avais tellement bu que je ne me souvenais même plus où j’avais caché ma pudeur. Elle est probablement restée à la maison pour la soirée de samedi.
Hier soir, lorsque je commençais enfin à avoir plus de sang que d’alcool dans le corps, j’ai recommencé à penser à La Chiro et à vos encouragements à lui écrire. Disons plutôt suggestions que encouragements car je n’étais pas très chaud à l’idée au départ. Mais voyant qu’elle ne revenait pas, j’ai dû marcher sur mon orgueil et lui écrire un courriel. Un autre que celui que vous avez lu ici. Plus court, plus spontané.
Trente minutes plus tard, mon téléphone a sonné. Numéro inconnu. Je réponds ou non? Je l’ai regardé quelques secondes qui m’ont paru très longues. Je l’ai ouvert. C’était elle.
Mon courriel l’avait énormément touché. Je sentais que tout était réglé. Mais, il y avait un mais. Le pot après les fleurs. Sa décision n’avait pas bougé d’un iota. Avez-vous déjà essayé de trouver les bons mots cute, les arguments bétons, trouver LA phrase qui va déstabiliser l’autre? Miser le tout pour le tout, quitte à avoir l’air fou? Avez-vous déjà cru que des mots bien choisis peuvent changer l’idée d’une personne?
J’ai eu tord de penser tout ça.
Dossier fermé… la barre est haute maintenant. Criss, James Blunt qui joue sur mon Winamp. Maudite sœur qui télécharge des chansons de circonstance!
D.