Magazine

« Je ne suis pas une fille présentable »

Publié le 31 mars 2009 par Mayoka
Il est 5h, les idées fusent dans ma tête. Les mots s’enchainent, forment des phrases, une nouvelle. Il est 1h35 le lendemain, je cherche tant bien que mal de me raccrocher à ses mots de la veille, mais en vains. Ils m’échappent.   Le syndrome de la page blanche, l’envie d’écrire, la tête vide. Aux oreilles une musique, tantôt gutturale, tantôt classique. Quelques mots en italien, un roman de princes et de princesses, un film en attente…un complot, du sexe, de belles femmes, un roi. Je ne suis pas très intelligente dans mon choix de film en ce moment, je prends ce qui vient, ce qui me fera rêver, ce qui me sortira de cet univers morne dans lequel je m’enferme petit à petit.   Une seule chose reste majoritaire dans mes choix de films. Les femmes sont directrices, supérieures aux hommes, manipulatrices…   « Je ne suis pas une fille présentable » Titre ou représentation de moi-même, je ne le sais. J’attends quelque chose, je ne sais pas quoi. Je sens que je suis en train de profondément changer, ma vie aussi. Je vais retourner dans cette phase où j’ai peur de moi, cette impression de ne plus me contrôler, savoir que je peux être capable de chose que seul ferai mon autre moi.   Je suis une skyzophrène qui s’ignore on dira, pour ne pas choquer les autres. Mais j’aime la théorie de personnalités multiples en chacun de nous, plus que de l’aimer, c’est quelque chose auquel je crois fortement. J’aime l’idée qu’un jour je puisse être l’inverse de mon moi actuel.   Je ne suis pas simple dans ma tête, je me perds dans le méandre de mes pensées. A m’en donner mal au crâne. Penser fait mal, penser rends malade, penser peu rendre fou aussi… Quel intérêt à aimer penser quant on sait que ça peu nous détruire ? C’est justement la le jeu, contrer une autodestruction que qu’on a enclenché il y a de cela des années. Savoir que l’on est capable de choses qui dépassent l’entendement si jamais on perd le contrôle.   Des fois je me demande ce que les drogues hallucinogène provoqueraient chez moi. Non pas que j’ai envie d’essayer, mais... Se laisser aller à univers délirant, une réalité alternative, un autre univers….   J’aime être On et On aime être Je. J’aime être Séverine et j’aime être Mayoka. La différence entre les deux ? La même fille, mais l’une est moins timide, plus extravertie. Laquelle j’aimerai être ? La deuxième surement, celle qui n’est pas prisonnière d’un corps, celle qui ne vis que par des mots. Libre de penser et d’agir, libre d’aimer et de bannir, libre de changer du jour au lendemain. Celle-ci n’a pas d’accroche, celle-ci est nomade, fuyante, inaccessible.   Je n’ai jamais écris d’histoire à Mayoka, car Mayoka est la représentation de tout mes moi. Tristensia est la dépressive, Yakena l’aventurière, Kayshine la lumière. Mais Mayoka, elle est intrépide, incontrôlable, changeante. Elle n’a pas de passé, ni d’avenir. Elle vie au jour le jour. Tout comme j’aimerai pouvoir le faire…

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Mayoka 2 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte