Malgré tout, je vous conseille de vous pencher plutôt sur La vie rêvée de Séraphine de Senlis (Phébus) dont Françoise Cloarec nous livre une biographie claire qu’elle a pu réaliser grâce à un travail de recherches documentaires exceptionnel.
On suit la destinée de cette artiste qui est née dans un milieu pauvre, orpheline très jeune et placée comme servante dans des familles bourgeoises. On assiste à l’appel mystique qui la pousse vers la peinture, à plus de 40 ans, et dont jaillit une explosionde tableaux représentant des bouquets de fleurs colorées, des œuvres lumineuses qui reflètent la joie et l’exaltation de la magie de la vie.
Un destin fabuleux, retracé également avec bonheur par Martin Provost dans son film Séraphine. Il fût le grand gagnant de la 34ème cérémonie de remise des Césars avec sept prix remportés, dont celui du meilleur film et de la meilleure actrice, récompensant la performance de Yolande Moreau. Si vous n’avez pas pu voir le film au cinéma, sachez que le DVD devrait sortir au mois d’avril.