Le Mariage de mon Meilleur Ami

Publié le 30 mars 2009 par Julie Bbg


Mouof allez, je dirais que j'ai du assister à une quinzaine de mariages. Ceux des potes, ceux de la famille, un peu de corporate aussi.

Des mariages champêtres, des mariages orientaux sur une semaine, des mariages très consensuels, des mariages en France, à l'étranger, des mariages à gros budgets, des mariages à 10 invités, des mariages à l'Eglise, à la Synagogue, à la Mosquée, à la Mairie, chez les Shamanes, sans déconner, je pensais maitriser le mariage en fait. Et dans la plupart des cas, je dirais que je me suis globalement éclatée en raison de l'affect' qui me liait à l'un des mariés.

Et alors voilà que ce week-end se déroulait le mariage de mon meilleur ami.

Nan mais quelle idée!

Ce mec-là, je lui dois (presque) tout. Je l'aime tellement, mais alors tellement intensément que je pourrai en chialer, c'est mon petit shoot quotidien qu'il pleuve, vente ou neige, le coco d'1m91 sans qui je serai rien qu'une grosse merde. Si-si, je vous assure.

(Oui on a couché ensemble. Et oui y'a prescription.)
(Ca, c'est dit.)

Et ce mariage mes amis, je m'en souviendrai toute ma vie.

J'ai eu l'impression de marier mon fils putain, le coeur gros pendant 48 heures, une fête sensasse comme il la méritait, et un immense honneur, celui d'être sa témouine.

Inutile de préciser que j'ai speeché dans l'émotif, que j'ai chanté dans la connerie, que j'ai orchestré dans la beuverie, et que bien sûr j'avais une tenue qui tue sa mère, c'est pas moi qui l'ai dit, c'est lui. Han han.

Enfin bref, marier son meilleur poto, son frèro, son héros, c'est bien pire que ce que je pensais.

Parce qu'il a fallu se convaincre que non, ce n'est pas un pote que je perds, mais une famille qui s'aggrandit.

...


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