Le fan-club du président Elio Di Rupo était à son comble avec la production de la cantatrice de l’Internationale, la rose à la main !
Tous les partis sont en net recul sauf Ecolo, mais en définitive seront tous au pouvoir et la cacophonie pourra continuer de plus belle sans rien changer à la crise, simplement le pays continuera de la suivre de plein front avec toujours les mêmes laissés pour compte.
L’idole des camarades Elio Di Rupo, le plus populaire en Wallonie avec 34% essaye de sauver la mise de ses troupes PS dans le lancement du congrès de sa campagne de dimanche à Bruxelles en lançant : "Les capitalistes, on doit leur rentrer dans le lard", mais quelle responsabilité a-t-il lui-même assumée comme président du PS dans la crise financière depuis sa participation aux douze années au gouvernement à tendance ultralibéral, auquel il a participé pleinement avec le MR et les autres partis pour mener le pays dans cet état de difficultés?
Il a contribué au développement de l’idéologie libérale sans agir sur les règles contraignantes du marché que l’Etat (la dette publique pourrait être doublée de 50% du PIB sur ces derniers moins par l’aide aux banques) devait continuer à entretenir et a aussi fait reculer les acquis économique et sociaux pour les démunis (14% de pauvreté accumulée) de notre pays de 16 ans en arrière.
L’austérité va retombée sur les faibles revenus et les classes moyennes dont tous les partis n’ont pris garde pour stabiliser le pays et maintenant ils prétendraient encore faire quelque chose pour les gens avec des programmes électoraux mensongers tout en continuant à favoriser l’enrichissement des patrons et des bien nantis, la Belgique étant devenue un paradis fiscal pour eux.
Il a beau appeler un changement de système devant la pensée unique libérale et prétendre que c’est le moment des socialistes avec le nouveau slogan : " Nos valeurs ne sont pas cotées en bourse. Nos actions profitent à tous", comment peut-il se décautionner de la crise libérale qu’il a instrumentée depuis le parti socialiste ? Serait-il de courte mémoire ?
Aujourd’hui en pleine crise financière qu’il n’a jamais contribué à réguler, il prend volontiers les accents "Royalistes" du PS français et "maoïste" du PTB (à la gauche de la gauche) ou du nouveau parti anticapitaliste NPA du français Olivier Besancenot, pour s’en prendre au capitalisme destructeur.
Mais à part se donner en spectacle démagogique ce dimanche, de quels projets anti-crises parle-t-il, son programme des 6 objectifs forts pour la Wallonie, mais rien pour Bruxelles considéré comme un sous-préfectorat à la française, parlons-en ?
Sur le plan régional, il veut faire aboutir une "Wallonie innovante et créatrice d'emplois" pour surmonter la crise actuelle et créer un nouveau modèle de croissance solidaire et durable, mais c’est un discours de longue rengaine et qui n’aura jamais lieu car nous l’attendons depuis des décennies.
Développer la recherche"vers le Nobel 2020" en consacrant 3% du PIB, ne profitera pas qu’à la recherche mais aux investisseurs étrangers dont les têtes fuiront la Belgique pour s’établir sur d’autres continents plus compétitifs.
Conforter le pouvoir d'achat et veiller à une meilleure qualité de vie, mais les travailleurs n’ont jamais été respecter ni entendu, alors ne pensons pas que pour les élections régionales, il y aura la moindre avancée en la matière, par contre la suppression de la redevance télé d'ici 2013 est d’une importance capitale et une politique durable de mobilité, personne n’envisage aucune amélioration.
En matière de politique de logement, le PS souhaiterait que chacun ait une chance de devenir propriétaire avec notamment l'exonération du précompte immobilier pendant 5 ans lors du premier achat pour les logements de moins de 125 000 euros, mais quel ménage est encore capable de répondre aux exigences du marché immobilier qui n’a jamais n’ont plus été limité
Pas davantage pour la fixation d'un montant de référence pour le calcul des loyers tenant compte des caractéristiques et de la situation du bien, le PS a prôné le contraire d’une limitation des loyers locatifs mais il envisagerait un blocage en période d’élections.
Quant à"une école de l'excellence", un effort pour la recherche et l'enseignement supérieur, un droit à la crèche pour chaque enfant, l'épanouissement personnel de chacun, il a géré très maladroitement le dossier en charge de l’enseignement dont le ministre Dupont voulait dernièrement démissionner, quel dilemme ?
Enfin, parlons des listes électorales qui ne sont présentées que dans un concept strictement tacticien classique de ramasseur de voix sans intention de siéger, avec de vrais et de faux candidats, quant à qui occupera le pouvoir après le 7 juin, c’est déjà décidé d’avance, c’est-à-dire toujours les places attribuées aux mêmes élus incompétents qui ne peuvent répondre à la demande des gens.
Drôle de message pour l’électeur partisan de voter socialistes, les autres partis ne valent guère mieux.