Madonna au Malawi : Deux polémiques en l'espace de deux jours

Publié le 30 mars 2009 par Orsérie - Le Journal Du Beau & Du Bien-Etre

La madone s’illustre à sa façon dans un pays d’Afrique particulièrement démuni et touché par le sida. Son projet de construction d’une école inquiète des villageois menacés par la perte de leur habitat, et un tribunal hésite à lui donner son aval pour l’adoption d’un (second) enfant.
 

 

L’avion de Madonna a atterri au Malawi le 29 mars dernier. Elle en est ressortie avec son fils adoptif David (3 ans), et aussi ses enfants naturels Lourdes (12 ans) et Rocco (8 ans). La reine de la pop s’est alors empressée de visiter le village de Chinkhoa, où elle a acheté une grande parcelle de terrain pour qu’une école de filles puisse y être construite, s’inspirant sans doute d’Oprah Winfrey, qui a fait ériger la Leadership Academy en Afrique du sud. Si le chef du village fait part de sa vive reconnaissance, une grande partie des résidents, eux, affichent leur inquiétude face à la perte des champs de culture sur leur terre ancestrale. Un villageois résume le mécontentement et l’angoisse palpable dans son entourage : « On nous a dit de quitter nos terres parce que nos maisons seront démolies, mais par contre personne n’a soufflé mot d’une éventuelle indemnisation. Où devrons nous aller ? ».

Pour Madonna, cette polémique s’ajoute à des premières étincelles déclenchées par l’adoption d’un enfant dans ce même pays. La législation en vigueur est en effet défavorable aux adoptions internationales, et Madonna avait été accusée de s’être servie de sa notoriété pour arriver à ses fins. Et voici qu’elle remet ça sur la tapis : en ce lundi 30 mars, la chanteuse comparait devant un juge de la haute cour de Lilongwe pour entamer la processus d’adoption d’un second enfant au Malawi, la petite Mercy James, âgée de 3 ans. Le dossier présente cette fois-ci Madonna en qualité de célibataire, depuis son divorce avec le réalisateur britannique Guy Ritchie. Le tribunal a mis le jugement en délibéré à vendredi prochain. Selon l’assistant du greffier, Thomson Ligowe, le juge pourra ainsi réfléchir mûrement pour prendre sa décision.