Distribution et vente au détail de livres papier
En ce qui concerne les estimations de ventes réelles au détail, même si l'on constate des écarts entre celles des différents panellistes, on peut avancer que le marché du livre en France résiste plutôt bien à la crise. Un fait essentiellement du aux libraires qu'elles soient physique ou en ligne. en effet, les grandes surfaces alimentaires enregistrent, elles, un net recul de 12,3 % en valeur pour 2008.
Le livre électronique
En ce qui concerne le livre électronique, les secteurs forts sont l'information scientifique, technique et juridique (avec 50 % de leur CA mondial en exemplaires numériques). Les données pour la vente de livres électroniques par les éditeurs sont tenues confidentielles depuis trois ans. On les estime à 1 % du CA soit 30 à 40 millions d'euros et se fera essentiellement via des supports physiques (CD ou DVD).
Si Gallica2, apporte du dynamisme à ce marché l'offre reste insuffisante. Un problème dû à une certaine frilosité des éditeurs qui n'osent pas investir dans la numérisation parce que le marché n'est pas très bien défini et la demande trop faible.
Les lecteurs de leur côté attendent des liseuses moins chères (63 euros serait le bon prix selon un sondage GfK) et des livres numériques, eux aussi, moins chers (43 % moins chers que le livre papier et 60 % moins cher pour les BD et manga toujours selon GfK). Chose qui ne sera possible que si le marché se développe et donc que si les éditeurs se mettent à numériser en masse.
Pour l'heure selon GfK, 71 % des internautes qui consomment des biens culturels se déclarent peu ou pas intéressés par l'achat d'une liseuse. Et 83 % du même panel ne se sent pas prêt à télécharger des livres.
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