De fait, quatre ministères devaient être représentés, mais Albanel, comme pour le Salon du livre ?, et Pécresse ont finalement fait demi-tour, bien avant la porte d'entrée. Et les deux hommes qui restaient n'auront donc pas pu prononcer le discours préparé pour l'occasion, puisqu'ils furent accueillis par des huées et des sifflets.
Il semble que dans les rangs, des étudiants et des intermittents du spectacle se soient manifesté, et aient manifesté également leur soutien par des slogans implacables : « On est solidaires des sans-papiers », ou bien : « Est-il indispensable de salir l'Éducation nationale en l'associant au ministère des expulsions ? », comme le rapporte l'AFP.
Si pour la préfecture de police, tout s'est déroulé dans le calme, et « aucune difficulté n'a émaillé le déroulement de la manifestation à l'extérieur qui était encadrée » par ses soins, la responsabilité des quelques perturbations qui eurent lieu à l'intérieur du bâtiment seraient « le fait de personnes invitées ».