C'est Slumdog Millionaire de Danny Boyle.
Il déroule alors sa vie sous nos yeux par flash-back successifs jusqu'à ce que le passé rejoigne le présent...
Je ne vous en dirai pas plus du scénario car, si vous le connaissez, ça ne sert à rien et, si vous ne le connaissez pas, il vaut mieux garder une certaine ingénuité vis à vis de l'histoire...
Contrairement à Mam'Julie qui avait enfoncé ses griffes dans la cuisse de son voisin, je me suis contentée de fermer les yeux aux passages difficiles...
Heureusement, le film de Danny Boyle est moins cru, moins dur...
Il ne nous noie pas sous l'horreur.
Elle est là, on la sent mais il y a, aussi, à côté, beaucoup d'espoir, d'amour, d'amitié...
Du coup, en dehors, du fait que j'ai aimé ce film pour lui même, cela m'a aussi un peu réconciliée avec l'Inde dont j'avais gardé ce souvenir romanesque...
Pour en revenir au film à proprement parler, je me suis évadée pendant 2 heures, j'ai été emportée par l'histoire, les paysages et les jeunes acteurs qui sont tous absolument excellents et dont on a du mal à croire qu'ils soient amateurs...
L'émotion m'a tenue mais, à aucun moment, le film ne tombe dans le pathos gratuit et pleurnichard...
On est à côté de ce jeune-homme, on est suspendu à ses lèvres, à ses réponses, à sa vie.
Bref, un excellent film juste, lumineux et dont mon voisin est ressorti, physiquement, indemne !
- C'est votre dernier mot ?
- C'est mon dernier mot !
- Ordinateur, validez le billet !
A bientôt !
La Papote