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Quand Vincent fait péter les bouchons (fin)

Par Daniel Sériot

Le repas dégustation de termine avec deux vins liquoreux, qui accompagnent des mangues poêlées, cet accord, tant décrit par de grands amateurs, laisse envisager un Sauternes de tout premier plan, la dégustation va être l’occasion d’une belle discussion, spéculative à souhaits, mais avec des analyses très intéressantes. Encore un très beau moment de plaisir et de partage. Une fois de plus, un chaleureux merci à nos hôtes

Sauternes  :  Château d’Yquem  1981

La robe de couleur or clair est brillante, avec des «larmes «moyennement marquées, au bord du verre, le nez est intense et précis,avec des arômes d’abricot sec un peu confits, de miel ,de cire , de mangue et de gingembre, la bouche est onctueuse ,en entrée, la concentration n’est pas phénoménale, mais la qualité des fruits et leur définition sont d’une grande justesse, avec une sensation de rôti dans un milieu de bouche, d’une bonne tenue, élégant , doté d’une excellente acidité qui se prolonge dans une finale persistante, très parfumée, fraîche , finement liquoreuse, avec une touche de mandarine. Ce n’est pas un grand Yquem, mais c’est précis et excellent Noté 16,5*

Loupiac   Château du Tarey  1967

La robe est brune, et épaisse dans le verre, le nez est assez intense, mais pas d’une grande netteté : caramel, abricot, figues, miel, et une sensation d’alcool assez soutenue, la bouche est grasse , visqueuse, opulente ,sans beaucoup de complexité , l’acidité gustative est insuffisante, et la lourdeur perçue dès le milieu de bouche est encore plus marquée dans une finale alcooleuse, languissante ,sans charme et monolithique (abricot)  Un vin non noté qui  a été servi essentiellement pour l’anecdote du millésime ( âge d’un participant )

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