Désirs d’avenir, futur parti politique ? Ce samedi, Ségolène Royal a relancé son association Désirs d’avenir (Jeunes d’avenir, Cités d’avenir, Désirs d’entreprendre et Emergences), en sommeil depuis son échec présidentiel, au théâtre Dejazet à Paris pour son Assemblée générale. Un mouvement qui compte quelques 9 000 membres, soit autant que le NPA d’Olivier Besancenot, et qui fait dire à certains qu’il sera le futur parti politique de la Présidente du Poitou Charentes en parallèle au PS !
Faux rétorque sa fondatrice, D.A n’est “pas un courant, encore moins un sous-courant”, mais “un mouvement ouvert”, “espace de réflexion et d’éducation populaire”, “catalyseur d’idées”, “vecteur de la démocratie qui s’enracine dans l’histoire de la gauche, sans tabou”.
D.A. tiendra sa première “université populaire” sur la “fraternité”, le 29 avril. Est prévu également un “Forum social” de la fraternité à Montpellier fin septembre.
Rappelant le “contexte social extrêmement tendu”, Mme Royal a fustigé bonus et parachutes dorés de ces “délinquants très riches, ces oiseaux de proie” pouvant “compter sur la mollesse d’un pouvoir complice qui se la joue ferme dans ses discours mais tellement sans courage dans les actes”.