« Il faut faire attention en ce moment à ne pas aller de rodomontade en fanfaronnade. C'est comme ça que la sauce peut monter très vite, alors qu'il me semble très important aujourd'hui, premièrement de savoir raison garder, deuxièmement d'avoir une ligne directrice claire. Je ne rejette pas l’ultimatum du gouvernement. (…) Il a raison d’être préoccupé [i.e. par les différentes affaires liées à la rémunération des patrons]. Mais je pense que l'autorégulation peut apporter beaucoup, peut-être même plus que des lois » a déclaré Laurence Parisot, la présidente du Medef lors d’une interview accordée le 25 mars sur France 2.
Autrement dit, Laurence Parisot souhaitait que la famille patronale lave son petit linge sale en famille. Mais le gouvernement n’a pas semblé être convaincu par le discours du Medef puisqu’il a officiellement déclaré, via son secrétaire générale, Claude Guéant, qu’un décret serait pris cette semaine. L’objectif ? Fixer les conditions dans lesquelles sera interdite l’allocation de stock-options ou d’autres avantages, bonus, lorsque les entreprises bénéficient du soutien de l’Etat.