Michel Hubault, secrétaire général du Parti de la France, réagit au drame de Récife qui, selon lui, "s'inscrit dans la grande offensive médiatique lancée depuis quelques mois contre l'Eglise" :
" (...) L'archevêque de Récife n'a prononcé aucune excommunication, mais a constaté, conformément à la doctrine de l'Église, que les responsables de l'avortement étaient en état d'excommunication : non pas l'enfant enceinte, mais les personnes qui l'ont fait avorter, sa mère et les médecins qui ont pratiqué cet avortement. L'excommunication n'est pas une "condamnation" définitive. Les personnes qui se retrouvent excommuniées de fait sortent de cet état quand elles reconnaissent la faute les ayant amenées à cette situation et prennent la décision de ne pas la commettre de nouveau. Elles se retrouvent alors en communion avec l'Église.
La médiatisation d'un tel drame s'inscrit dans une stratégie de la culture de mort visant à imposer l'avortement de masse, (plus de deux cent mille chaque année en France). Le respect de la Vie, depuis sa conception jusqu'à son terme naturel, est un principe sur lequel doit reposer la Loi qui a pour objet premier la protection des plus faibles, donc dans ce cas les enfants à naître (...)"
Philippe Carhon