Did I ever said I just love the british accent? Et bien j'ai profité de mon samedi à Londres pour bien l'écouter, m'en imprégner, avec un sourire constant sur les lèvres. Nous partions avec une liste à n'en plus finir d'endroits incontournables à visiter, d'églises, de manoirs et de palais à contempler. Évidemment, nous n'avons pas visité le quart de ce que nous aurions voulu voir, car on ne peut pas espérer tout voir de Londres en une seule journée. Il a fallu choisir, bien souvent en fonction de la distance nous séparait de chacun des lieux - Londres est si grande! Mais peu importe, car nous étions si content de finalement pouvoir poser les yeux sur la ville qu'une heure nous aurait comblée. Il faut dire que, vu le prix des billets de trains Lille-Londres, nous avions plutôt abandonné l'idée. L'affiche sur le babillard de la résidence est donc apparue comme un véritable miracle : l'université de Lille 3 organisait une sortie dans la capitale du Royaume-Uni!
Ainsi, nous nous sommes retrouvés à la station de métro Pont de bois de Lille, pour rejoindre le car, direction l'Eurotunnel! Pour ceux qui ne connaissent pas l'Eurotunnel ou très peu - comme moi avant de l'avoir emprunté -, il s'agit d'un tunnel ferroviaire de près de 50 kilomètres qui passe sous la Manche et qui relie la France au Royaume-Uni. Jusque là, c'est impressionnant, mais pas autant que l'utilisation qu'il en est fait. Comme je l'ai dit, c'est une voie ferroviaire. Vous vous demandez peut-être alors comment un bus peut emprunter une telle voie? Et bien de la seule façon possible, c'est-à-dire en prenant place dans un train! Mais attention, pas comme un vulgaire passager (à ma connaissance, ils n'ont pas encore inventé de bus assez petit qui puisse réserver un siège de TGV), mais dans un train spécial servant justement à transporter les véhicules et leurs passagers du pays français au pays anglais et vice-versa... un peu comme un traversier, mais sur rame! Néanmoins, claustrophobes s'abstenir : être enfermé dans un bus, contenu dans un wagon de train, lui-même confiné à la largeur du tunnel, c'est n'est certainement pas une expérience de rêve pour vous!
Cinq heures après avoir quitté Lille, nous étions en Grande-Bretagne, à Londres, les passagers du bus en panique parce que nous passions devant le parlement britannique et son fameux clocher Big Ben et que tout le monde avait peur de rater sa chance de prendre une photo du monument historique. Le calme de retour, notre chauffeur - j'ai presque l'impression de parler d'une limousine - nous déposait place Waterloo, où il allait également nous reprendre en soirée. Important toutefois de se souvenir que l'heure de Londres est l'heure GMT - une heure de moins qu'en France - , le district de Greenwich dans lequel nous sommes passés le prouvant, question de ne pas arriver une heure en retard au rendez-vous du retour.
Tout de suite, Sabrina et moi tombons d'accord, il faut voir le Palais de Buckingham, là où la reine d'Angleterre réside. Pas pour la reine en tant que telle - parce que vous connaissez ma "réticence" à la considérer comme "notre" reine -, mais pour les cérémonies, la richesse et le faste de la royauté qui, bien qu'évoquant aussi des temps durs de quasi-dictature, m'ont toujours fascinés. La famille royale m'intéressait en tant que représentante d'une époque depuis longtemps révolue et qui, pourtant, a toujours eu un charme et un attrait irrésistible à mes yeux. Pour se rendre au Palais, nous passions d'abord par le St James's Park, qui nous dévoilait ses parterres de fleurs et ses promenades. Nous nous y arrêtions pour une pause déjeuner (simple sandwich au thon, ce pourquoi je ne vous en parlerai pas pendant pour 2 paragraphes comme je l'ai parfois fait auparavant) et pour découvrir, par pur hasard, un mémorial en l'honneur de la princesse Diana. Puis nous nous dirigions vers la place du Buckingham Palace, où nous devions traverser quelques rues - chose périlleuse quand nous ne sommes pas habitués à ce que les voitures roulent à gauche - avant de pouvoir rejoindre la foule déjà présente aux abords des grilles du palais. Malheureusement, nous ne vîmes pas la reine - qui était présente vu le drapeau sorti sur le mat du somptueux édifice -, ni les gardes royaux avec leur chapeau-plumeau, mais nous eûmes la chance de voir passer des gardes royaux à cheval, en pleine rue, devant le palais.
Notre prochaine destination était le bâtiment de la garde montée. Nous longions à nouveau le parc St-James, croisant çà et là un taxi noir typique de Londres, tout en courbes et reluisant de propreté. En chemin, je demandais à un policier de me situer sur une carte quelques autres endroits que nous voulions voir, et celui-ci me répondait très gentiment avec son accent british... j'étais à deux doigts de lui demander de répéter devant la caméra. Après quelques minutes de marche seulement, tout au bout du parc, nous bifurquions à droite, apercevant déjà l'énorme bâtiment de pierres blanches du musée de la garde royale montée. Et c'est là que nous pûmes voir ce que tout touriste à Londres souhaite voir : des gardes royaux, complètement immobiles, ne parlant ni ne respirant - ils respirent quand même un peu, on le souhaite pour eux. Toujours pas de chapeau-plumeau, mais nous survivions à la déception : nous ne tenions pas tant que ça à faire le ménage.
Dans l'espoir d'avoir une vue panoramique sur Londres, nous traversions ensuite la Tamise sur la passerelle piétonnière du Hungerford Bridge afin de nous rendre au London Eye, une immense grande roue avec cabines vitrées permettant d'avoir cette vision panoramique que nous recherchions. Mais le prix d'un tour nous fît sursauter : 15 livres sterling, soit la moitié des livres que nous avions apportés avec nous, avec notre maigre budget d'étudiant. Nous abandonnions donc l'idée, et choisissions plutôt de vivre l'expérience unique du Fright Club, situé juste à côté, un lieu proposant un concept proche de la maison hantée, mais avec un scénario et des acteurs interagissant directement avec nous - et envers lesquels il était difficile d'avoir confiance lorsque, par exemple, ceux-ci nous demandaient de nous coller face au mur... Le tour ne durait que 12 minutes, mais était fort bien monté et très inventif. Ce n'est certainement pas une attraction centrale de Londres, mais je conseille à tout le monde!
Comme si tout était prévu, une pluie commençait à tomber lorsque nous sortions du Fright Club - et oui, c'est Londres! - , peut-être pour nous aider à nous remettre de nos émotions. Cela ne nous empêcha toutefois pas d'enfin nous diriger d'un pas senti - et qui le devint encore plus lorsque la pluie se transforma en grêle - vers le parlement britannique pour le voir de plus près. Les détails architecturaux présents sur cette grande œuvre humaine étaient à couper le souffle. Et je le perdais, le souffle, à force de prendre des photos, de Big Ben et du Palais de Westminster dont il fait partie. Une centaine de photos, au moins, ont résulté de ma rencontre avec l'immensité et l'achèvement du lieu, que je pris sous tous les angles. Je serais sans aucune objection resté devant l'édifice et son aura de grandeur toute la journée, mais nous profitions aussi de notre présence tout près de l'abbaye de Westminster pour en visiter la façade, car l'église était malheureusement fermée à cette heure de la journée.
Décrochant notre regard de Big Ben après avoir entendu le son de sa cloche, nous commencions à retourner vers la place Waterloo, car le temps passait et nous voulions avoir le temps de dîner (souper) avant l'heure du retour, tout en s'approchant de notre lieu de rendez-vous avec les autres. Nous décidions quand même de nous rendre à Trafalgar Square avant de manger, pour y voir les statues érigées en mémoire de la bataille de Trafalgar qui opposa la France et l'Espagne à l'Angleterre en 1805, en particulier les statues de lions desquels ont dit qu'elles auraient été faites à partir du métal de la flotte française vaincue par l'Angleterre. Suite à ce court détour, nous entrions dans un petit resto-pub anglais pour y manger un succulent fish 'n' chips, met traditionnel anglais, dont la recette de chapelure était à base de bière et qui était servi "with mashed peas and tartar sauce" (purée de pois et sauce tartare). Pour faire descendre le tout, nous marchions ensuite dans les rues environnantes jusqu'à 18h15, heure prévue du retour. Le Two Tower Bridge fût la dernière chose que nous vîmes à travers les vitres du car avant de quitter Londres.
Parce que j'espérais depuis longtemps m'y rendre, Londres aura été l'un des plus beaux voyages que j'aurai fait durant la période de mon stage. J'ai hâte de retourner en Grande-Bretagne en juillet avec Dominique, je sens que ce pays me plaira tout autant que la France!
En savoir plus sur Londres
Londres, située au sud-est de la Grande-Bretagne, est la capitale et la plus grande ville du Royaume-Uni, elle fût également pendant des siècles, la capitale de l'Empire Britannique. Fondée il y a plus de 2 000 ans par les Romains (Londinium), Londres était la ville la plus peuplée du monde au XIXe siècle, et le Royaume-Uni était le plus vaste empire du globe. En nombre d'habitants, Londres est aujourd'hui largement dépassée par de nombreuses mégapoles mais, de par son rayonnement, elle reste une métropole de tout premier plan. Centre politique, siège du Commonwealth, Londres dispose d'une puissance économique considérable, due notamment à son statut de premier centre financier mondial. (Source, Wikipédia)
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Dans le texte
(1) Garde royal... hey, il triche, il me regarde!
(2) Londres et ses autobus rouges à deux étages.
(3) Typique de Londres quoi!
(4) St James's Park.
(5) Le Palais Buckingham.
(6) Le fameux taxi londonien!
(7) Il rode, il vous jette un regard angoissant, c'est le professeur fou, qui vous incite à visiter le Fright Club!
(8) Bon... ça se passe de commentaires non?
(9) Trafalgar Square.
Section "Encore des photos"
(1) Le parlement britannique!
(2) La Garde Royale montée qui passe devant le palais!
(3) Big Ben et la Tamise.
(4) Le musée de la garde royale montée.
(5) Non mais là, j'étais quand même pas pour ne pas prendre cette photo!
(6) La police montée de Londres! (Décidemment, ils aiment ça les chevaux.)
(7) Sab et moi devant (tellement devant qu'on le cache!) le Burkingham Palace.
(8) La Tamise!
(9) Waterloo Place, où nous avons débarqué du bus.
(10) Une entrée sur la cour extérieure du Buckingham Palace. On peut aussi voir l'armoirie dorée de la famille royale.
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