Une étude canadienne révèle que des ordinateurs basés en Chine ont pénétré et volé des documents dans des centaines d'ordinateurs de services gouvernementaux ou privés à travers le monde.Y compris, précise le New York Times qui a rendu publique cette étude, les machines des partisans du dalaï lama, le chef spirituel tibétain en exil en Inde !
Selon ce rapport publié par le Munk Centre for International Studies de l'Université de Toronto, tous les ordinateurs ayant participé à cette vaste opération de cyberespionnage sont basés en Chine, mais cela n'implique « pas nécessairement » la responsabilité du gouvernement chinois : il pourrait s'agir d'une « initiative privée » ou de « hackers patriotiques ». Voire même, c'est techniquement possible mais politiquement peu probable, d'un service étranger utilisant des oridnateurs basés en Chine. Une précaution de style nécessaire en l'absence de preuve formelle, mais qui semble bien faible si les faits dénoncés sont exacts.
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En même temps, la surprise n'est pas de mise.