Lorsqu'il se déplace
dans des pays au potentiel touristique moins évident que le Mexique, Nicolas Sarkozy fait court et "efficace" Cette fois-ci, il a expédié en quelques heures des pays africains en ayant surtout
pour but de ficeler dans l'urgence un contrat pour AREVA.
Ces déclarations et attitudes ont été comme d'habitude : Un peu à l'emporte
pièce
"Le Niger est une démocratie vivante dans laquelle il existe de nombreux canaux pour faire valoir son point de vue ou ses revendications sans avoir besoin de
poser des mines. Il n'est pas acceptable que des individus ou des groupes prétendent défendre par les armes des idées ou des revendications qu'ils peuvent promouvoir par la voie des urnes"
"Chacun doit savoir ce que les activités d'Areva au Niger rapportent au budget nigérien afin de pouvoir s'assurer que le Niger reçoit une juste rémunération pour
ses ressources"
Il faut pourtant savoir qu'une association touareg et une ONG allemande de défense des droits de l'homme ont d'autre part intenté des poursuites contre le groupe français AREVA et un de ses
représentants locaux pour provocation à la discrimination, à la haine et à la violence raciales.
Bon, mais il faut dire qu'à force de faire des allez et retour, il nous fait des petites poussées de fatigue et d'énervement
Tandis que s'étire le propos liminaire du chef
du gouvernement nigérien, Seyni Oumarou, Sarko trompe l'ennui à sa façon. La tête ailleurs -mais où, diable?-, crispé, il réduit en charpie un bout de papier, balaye les confettis d'un revers de
la main, croise et décroise les doigts. Et fusille du regard les retardataires, quand il ne feint pas de les ignorer.
Les raisons ?
"C'est toujours comme ça sur la fin des
voyages, confie un familier du barnum élyséen. Il sent l'écurie." La loi des séries: un ventilateur, amené à la hâte et dont le ronflement affole la cohorte des conseillers, vient de chuter
lourdement. Au moins, cet impromptu arrache-t-il à Nicolas Sarkozy un rictus amusé.
Peu importe, puisqu'après avoir fait le superVRP pour AREVA, il est de retour en
France où comme tout le monde le sait, il va pouvoir retrouver sa banane .....
par Slovar
Sources et crédits
L'Express
Nouvel Obs