Brouillon, inapproprié, peu convaincant...voilà ce qui se disait après la première intervention de Timothy Geitnher il y a tout juste six semaines. Les places boursières, déçues, avaient alors entamées un rallye baissier, se soldant pour le CAC 40 par une chute jusque sous les 2500 points.
En début de semaine, le nouveau plan public-privé visant à relancer le crédit en nettoyant le bilan des établissements financiers de leurs actifs toxiques présenté par le secrétaire d'Etat au Trésor suscite au contraire l'enthousiasme. Pour cela, le plan propose de faire appel aux investisseurs privés, et s'avère très incitatif en proposant un fort effet de levier public. Le Trésor américain mise donc sur l'effet de levier pour liquider les actifs toxiques, cinq cent milliards de dollars de prêts et de titres adossés à des actifs pourraient être ainsi rachetés au travers de deux volets compris dans le « Public Private Investment Program ». De fait, tout le long de la semaine, on a vu se redresser de leurs cendres les valeurs bancaires ce qui a fait un bien fou aux portefeuilles dévastés...
Des chiffres macroéconomiques rassurants
Outre cette nouvelle positive, les investisseurs ont pu se rassurer avec les premières bonnes nouvelles macroéconomiques venant des Etats Unis : les commandes de biens durables ont ,à la surprise générale, enregistré un rebond de 3,4% au mois de février aux US alors que les analystes tablaient sur une chute de 2% sur cette période.
Plus structurant, mercredi sont ressortis les ventes de logements neufs en hausse de 4,7% en rythme annualisé à 337 000 pour le mois de février. Le consensus des analystes s'établissait à 300 000 seulement sur cette période. Enfin, la publication du PIB du quatrième trimestre 2008 annualisé, moins mauvais que prévu, à ‐6.3% contre un consensus attendus à ‐6.5% ont rassuré les investisseurs.
Après ce mini rallye haussier, des prises de bénéfices devraient logiquement intervenir. Pour ne pas rater le train des bancaires (+50% pour BNP Paribas depuis son plus bas à 20 euros), on conseillera de revenir sur tout repli sur ce secteur qui reste à hauts risques (voir la nouvelle menace d'AIG).
Pour jouer la prise de bénéfices sur les marchés ou bien couvrir le portefeuille, on n'hésitera pas à se renforcer en BX4 (tracker baissier).
Le portefeuille perd 9.95% depuis le début de l'année contre 11.73% pour le CAC 40.
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