Cette semaine, deux évènement liés au Front National ont fait l'actualité médiatique. En milieu de semaine, Jean-Marie
Le Pen a de nouveau qualifié de détail les chambres à gaz de la seconde guerre mondiale. Jouant la victime de le libre expression française, le président du FN a encore dérapé. Le lendemain, le
quotidien l'Indépendant a révélé l'affaire de élu FN qui orna les affiches de sa campagne européenne du portrait de Jean Jaurès. «Jaurès
aurait voté Front National» pouvait-on lire sur cette affiche. Les responsables politiques crient au scandale.
Le président du Front National, Jean-Marie Le Pen, s'est fait hué à l'intèrieur même du parlement européen. En qualifiant
de nouveau de « détail » de l'Histoire, les chambres à gaz nazies ce mercredi 25 mars, Le Pen et ses propos négationnistes ont choqué les élus européens. Préssenti pour présider
en tant que doyen la prochaine session inaugurale du parlement, Le Pen a de nouveau dérapé. Ce vieil homme est obligé de faire parler de lui tant le Front National n'existe plus sur la scène
française. A 81 ans, Le Pen n'en a pas fini avec sa pensée scandaleuse.
Seconde actualité : l'affiche de la campagne européenne d'un élu FN. Le portrait de Jaurès, orné d’une citation "A celui
qui n’a plus rien, la Patrie est son seul bien !", a été imprimé sur les affiches de campagne de Louis Aliot, avec un bandeau affirmant "Jaurès aurait voté Front National". "Au moment où
nombre de nos compatriotes commémorent cette année le cent cinquantenaire de la naissance de Jean Jaurès (1859-1914), voilà une manière de rappeler qu’aujourd’hui, la seule formation politique en
France à défendre les valeurs de justice sociale et d’humanisme est le Front National", affirme Louis Aliot sur
son site internet. Rappelons juste que Jaurès, fondateur d'une partie de la gauche, a été assassiné par
un militiant FN.
Le FN n'existe que médiatiquement. Ses forces s'affaiblissent et c'est tant mieux pour La France. Jean-Marie Le Pen ne
souhaite toujours pas passer le témoin de la présidence du FN. Sa fille, Marine Le Pen, moins charismatique mais tout aussi dangereuse, est pourtant prête à briguer le mandat. Si le FN pouvait
s'arrêter d'exister en même temps que son président, la politique française ne s'en porterait que mieux.