Dans Pauvre Europe, je ne voyais pas ce que l’on pouvait attendre des élections européennes, chaque parti l’utilisant pour placer les « petits copains ». Il semblerait que les choses s’animent un peu.
Du néant émergerait un début d’idée : il faut se débarrasser de José Manuel Barroso.
C’est ce que dit Jacques Delors (Delors tacle Barroso et vote Fillon) et Poul Nyrup Rasmussen, le président du Parti socialiste européen (M. Rasmussen : "Si une autre majorité se dégage, M. Barroso ne pourra pas être reconduit"). Ils reprochent à M.Barroso son inexistence.
Observations :
- Il y a peut-être là un moyen de rendre les élections européennes intéressantes : un affrontement entre deux leaders porteurs de vues opposées. Espérons que cela va donner des idées à nos partis politiques qui sont désespérément en panne d’inspiration, au moment où la situation demanderait détermination et courage.
- Bizarreries politiques. M.Rassmussen voudrait une politique de relance européenne agressive : que chaque pays y consacre 2% de son PIB comme demandé par le FMI (G20). Étrangement, il a contre lui les socialistes anglais, qui pourtant font, avec les USA, de gros déficits. Mais ils veulent sauver M.Barroso (Changements en Europe, Trafalgar), champion du libéralisme. Parmi ces mêmes étrangetés, The Economist (Those exceptional British) explique que les conservateurs anglais veulent sortir du groupement de partis européens auquel ils appartiennent pour rejoindre un ensemble qui corresponde mieux à leurs idées. Ils sont tentés par l’extrême droite. Le spectre politique anglais semble décalé vers la droite par rapport au nôtre.
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