Titre original : La solitudine dei numeri primi
1ère édition : 2008
Nb de pages : 328
Lu : mars 2009
Ma note:
Résumé
Les nombres premiers ne sont divisibles que par 1 et par eux-mêmes ; soupçonneux et solitaires, certains possèdent cependant un jumeau dont ils ne sont séparés que par un nombre pair. Maffia, jeune surdoué, passionné de mathématiques, en est persuadé : il compte parmi ces nombres, et Alice, dont il fait la connaissance au lycée, ne peut être que sa jumelle. Même passé douloureux, même solitude à la fois voulue et subie, même difficulté à réduire la distance qui les isole des autres. De l’adolescence à l’âge adulte, leurs existences ne cesseront de se croiser, de s’effleurer et de s’éloigner dans l’effort d’effacer les obstacles qui les séparent. Paolo Giordano scrute avec une troublante précision les sentiments de ses personnages qui peinent à grandir et à trouver leur place dans la vie. Ces adolescents à la fois violents et fragiles, durs et tendres, brillants et désespérés continueront longtemps à nous habiter.
Mon avis :
Proposé par Chezlesfilles.com, j’ai accepté joyeusement de lire ce livre au sujet duquel la blogosphère ne tarit pas d’éloges. J’y voyais aussi une occasion de découvrir un auteur italien.
Las ! La prochaine fois j’y réfléchirai à deux, voire trois fois ! La superficialité du traitement n’a d’égal que sa naïveté. Un cliché ça va, deux clichés, admettons, mais une série ininterrompue ça devient lourd. On frise la caricature à tous les chapitres, trop courts pour approfondir quoique ce soit, car ce ne sont que des aperçus des diverses misères subies par les deux héros blessés par la vie. Un mini-catalogue d’anecdotes rapidement traitées autour d’Alice et Mattia, qui se rencontrent sans savoir qu’ils sont destinés l’un à l’autre, qui choisiront des chemins pas toujours adéquats, qui se ratent, se retrouvent, mais pas pour de bon parce que ceci ou cela. Pas moyen de prendre les personnages en sympathie, pathétiques et creux. Le final vaut son pesant de guimauve, et je vois bien une adaptation ciné à l’américaine, une comédie romantique à dix balles avec faux prétexte de réflexion sur la douleur d’être adolescent et différent. Un bon gros cliché de 300 et quelques pages, insipide et très cucul la praline.