Jeff Scott, de Surrey en Angleterre, savait qu'il serait difficile de trouver un travail en ces temps de crise. Mais il n'imaginait pas que ça serait à ce point-là. Il a postulé pour plus de 1.000 emplois avant d'en trouver un.
"Quand je suis revenu en Angleterre après dix ans à l'étranger, je pensais que ça serait facile de trouver un job. Je pensais qu'avec mes compétences, ça irait", raconte-t-il dans le Sun. C'était sans compter sur la crise économique.
"Tous les matins, je me levais, me rasais, mettais une chemise propre et m'asseyais devant mon pc pour surfer sur Internet pendant des heures. Je pense que le fait d'avoir pris mon chômage comme un job à part entière m'a aidé à garder la motivation."
Au fur et à mesure de ses recherches, Jeff s'est rendu compte qu'il devait chercher un boulot dans sa région mais pas seulement et qu'il ne devait pas se limiter à ses seules connaissances. "Je viens de la vente, donc j'ai d'abord cherché là-dedans mais j'ai postulé aussi comme laveur de voitures."
Il a également proposé sa candidature comme barman dans un club de golf ou pour un job qui proposait d'emballer de la viande. "J'étais prêt à repartir à zéro." En tout, Jeff a postulé pour plus de 1000 jobs et a essuyé autant de refus, du moins quand les entreprises estimaient nécessaire de lui donner un feed-back.
Son énergie a payé: il a trouvé en février un job de directeur au développement dans une entreprise de marketing. Il admet que ça n'a pas été facile. "Ma vie sociale était à l'arrêt, je n'allais plus au pub ou au cinéma." Son conseil à ceux qui cherchent un emploi? On vous le donne en mille: la ténacité!
Dé.L