Le cinéma a connu beaucoup de grandes ruptures technologiques (couleurs, effets spéciaux, animation) qui lui ont permis d’évoluer.
Aujourd’hui, les studios américains préparent leur révolution numérique avec la 3D.
Le numérique, une bonne opportunité pour la 3D:
La projection 3D ne se fait plus comme à l’époque avec les lunettes rouge et bleu.
Il existe actuellement trois dispositifs :
- Des lunettes à cristaux liquides qui occultent alternativement l’œil gauche puis l’œil droit couplées par signal infrarouge à un émetteur situé au dessus de la cabine de projection afin de synchroniser la cadence de chacune.
- Des lunettes composées de 50 couches de filtres ainsi qu’une roue filtrante positionnée devant le projecteur qui se relève lorsque sont diffusées des images en 2D. Dans ce cas, les images que perçoit le spectateur sont constituées de différentes couleurs primaires pour chaque œil.
- Des lunettes polarisantes, la seule à nécessiter l’emploi d’un écran argenté spécifique à ce type de projection, afin de conserver la polarisation de la lumière réfléchie.
La France en retard:
Si la projection en relief est mûre, de nombreux progrès restent à faire dans la production des films 3D. L’ensemble des ajustements (pour mettre au point un film en relief) ont pour conséquence un surcoût global de l’ordre de 10% au tournage et de 30% en postproduction. La réalisation de tels films est très compliquée. C’est en cela que Avatar va surement franchir un cap, car avec James Cameron aux commandes et un budget de 300 millions de dollars, Avatar risque de marquer l’histoire du cinéma tout comme Titanic à son époque.
Pour contourner le problème du tournage, certains producteurs adoptent une autre stratégie consistant à tridimensionnaliser les films 2D. C’est ce que “préparerait” George Lucas dans « Star Wars ».