James Cameron a marqué de son empreinte le cinéma avec Terminator 1 et 2, Aliens, Abyss, Titanic (le plus grand succès de tous les temps). Il s’est ensuite essayé au documentaire, dont un en 3D, pour paufiner son approche de cette nouvelle technologie et ainsi préparer Avatar.
Avatar narre les aventures de Jake Sulley (Sam Worthington), un vétéran de guerre paraplégique, qui est transporté sur une lointaine planète, Pandora, pour y commencer une autre vie, en tant que colon. Il est accompagné par le Docteur Grace Augustine, une botaniste, qui est une vieille amie et une confidente. Pandora est habité par les Na’vi, une race humanoïde dont la culture et le langage sont très mal connus. Les colons Terriens se trouvent confrontés les uns aux autres ainsi qu’à la population locale, alors qu’une guerre intergalactique est sur le point d’éclater. A la suite de circonstances dramatiques, l’esprit de Jake est transposé dans le corps d’un Na’vi, afin d’infiltrer cette population méconnue. Jake devient alors « l’avatar » auquel le titre fait référence. Mais l’espion est pris à son propre piège, se prenant de sympathie pour ces êtres fascinants. Tiraillé entre deux mondes, il devra choisir son camp, se battre pour sa propre survie, et pour celle des Na’vi… Quelques temps après ces alléchantes révélations, on apprit que le film serait un mélange de techniques très sophistiquées et qu’il marquerait sans doute une nouvelle étape dans l’histoire des effets spéciaux et de la 3D. Dès 2006, les rumeurs laissaient entendre qu’un budget de 200 à 300 millions de dollars aurait été validé par la Fox pour produire cette grande fresque de SF.
Une révolution du cinéma
Premier aperçu
Un journaliste du Time a apparemment assisté à la projection de séquences. De l’aveu même du témoin : « il m’était impossible de dissocier ce qui était réel de ce qui était en synthèse, même en voyant cet extra-terrestre bleuté de deux mètres de hauteur qui ne pouvait être réel. Les scènes étaient tellement saisissantes et immersives que le lendemain, j’avais l’étrange impression de vouloir retourner sur cette planète, comme si tout était réel ».
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