J'étais débordée, mais je les ai
gardées, les voici donc:
Lu sur
lechoabitibien.canoe.ca/:
"Projet de résidence pour jeunes adultes en perte
d’autonomie
Monique Demers, de Val-d’Or, travaille depuis près de cinq ans à fonder une résidence pour jeunes adultes handicapés en perte d’autonomie. Ce genre de ressource
d’hébergement n’existe pas dans la région et les appuis au projet se multiplient.
L’instigatrice du projet est déterminée à doter la région d’un service d’hébergement et de répit dépannage pour les personnes lourdement handicapées de moins de 65 ans. Mme Demers connaît le lot des aidants naturels. En 2005, elle a dû se résigner à placer son mari dans un centre de soins longue durée alors qu’il n’avait que 49 ans. Infirmier au bloc opératoire de l’Hôpital de Val-d’Or pendant 25 ans, son conjoint, Roger Guèvrement, souffre de la sclérose en plaques depuis 12 ans. Elle en a pris soin à la maison le plus longtemps qu’elle le pouvait. Elle a dû quitter son emploi et ils ont tout perdu. Aujourd’hui, elle multiple les voyages entre son appartement de Val-d’Or et la Villa St-Martin de Malartic où réside son mari.
«Ce n’est pas là qu’il devrait vivre. Ce n’est pas un endroit adapté à ses besoins et c’est normal; c’est un lieu de résidence pour personnes âgées en perte d’autonomie. Il y a même des jeunes handicapés de 25 ans qui séjournent dans ces endroits parce qu’il n’existe aucune autre alternative à leur condition. Mais jouer au bingo trois fois par semaine à 25 ans, ce n’est pas une vie sociale normale à cet âge», illustre Mme Demers.
C’est pourquoi la dame a rassemblé ses forces et réunit autour d’elle des gens pour fonder un lieu de villégiature qu’elle souhaiterait construire en bordure de l’eau. Elle vise toute personne, âgée entre 15 et 65 ans, atteinte d’une maladie physique et/ou dégénérative, dont la sclérose en plaques, ACV, paralysie cérébrale et autres.
Le CLSC de Val-d’Or, qui supporte ce projet, offre différents services de maintien à domicile. Mais il souhaite aussi faire plus pour cette clientèle.
«L’aide à domicile, c’est une chose, mais il y a une liste d’attente. Quand les proches ont besoin de répit, c’est tout de suite et pas dans plusieurs mois. À chaque fois que nous (le CLSC) sommes obligés de placer un jeune adulte dans un CHSLD, c’est un déchirement parce qu’on sait que ce n’est pas un endroit adapté à ses besoins», précise Nicole Binet, directrice du service de première ligne au Centre de santé et de services sociaux de la Vallée-de-l’Or.
Le comité travaille de concert avec le Groupe de ressources techniques basé à Val-d’Or, qui lui vient en aide dans l’élaboration du projet, la définition des besoins, ainsi qu’à trouver le financement et les subventions.
«C’est évident qu’il reste encore des choses à préciser, mais disons que ça augure bien», souligne Serge Bouvier, directeur général de l’organisme.
«Nous connaissons déjà beaucoup de personnes qui seraient intéressées à séjourner
dans une telle résidence, mais nous devons préciser les besoins auprès des personnes concernées et c’est pourquoi on les invite à nous contacter», de conclure Mme Demers. Il
est possible d’envoyer un message à l’adresse: laubergedumon[email protected]_mari.jpg "
Doris Blackburn
***MON GRAIN DE SEL: seule, je sais que je finirai dans un
centre ou foyer. J'espère donc que ce genre d'initiative se multipliera en France aussi! PS: demain sortie apf et on jouera.. au bingo! Petit clin
d'oeil!
Lu sur bienpublic.com:
"mercredi 25 mars 2009 - Dijon
Au parc de la Colombière
Une manifestation pour mieux connaître la sclérose en plaques
Le parc de la Colombière a accueilli une manifestation, sous forme de parcours en fauteuils, destinée à sensibiliser le public à la sclérose en plaques
(SEP). Plusieurs associations se sont mobilisées pour parler de la maladie et du handicap, des moyens mutualisés pour aider ceux qui en sont atteints. Dans le cadre de la semaine nationale de la SEP, l'Association des paralysés de France, l'Association de recherche sur la SEP et la Nouvelle Association française de
la SEP et des bénévoles ont participé à la mise en place des épreuves dans les allées du parc.
Le programme était copieux avec un parcours relais en fauteuil roulant et record de
l'heure, un jeu de fléchettes pendulaires, un lancer d'objets avec record de distance. Un parcours d'initiation aux fauteuils roulants et un baptême en
joëlette étaient proposés au public.
« Pour nous, il est difficile de passer les obstacles », soulignait un patient. On a pu mesurer la dimension d'une maladie de dégénérescence neurologique non héréditaire qui atteint des sujets plutôt jeunes et plus largement du
handicap.
« Heureusement que les associations sont là pour nous aider à sortir de l'isolement. Elles soutiennent les malades et leurs familles, les orientent sur les plans médical,
administratif, social. Cette manifestation et les autres activités sont un dérivatif qui permet de mieux vivre au quotidien et de garder espoir »."
***MON
GRAIN DE SEL: membre APF et donc adhérente unisep, nafsep et arsep, je peux témoigner de l'importance d'appartenir à une
association qui propose des lieux pour se réunir, parler, apprendre, se soutenir, échanger...
Lu sur bienpublic.com:
"lundi 23 mars 2009 - Dijon
« Sculpter l'espoir malgré la maladie
»
L'espoir se sculpte. Jusqu'au 9 avril 2009, des photos de
sculptures s'exposent au CHU de Dijon. SEP'ART est la mise en lumière d'œuvres réalisées par des patients atteints de sclérose en plaques. Une première qui interpelle. En 2008,
Biogen Idec France, laboratoire pharmaceutique dont les travaux visent les maladies neurologiques et plus spécifiquement la sclérose en plaques, organise avec les associations de patients
un concours de sculpture sur le thème de l'espoir destiné aux patients atteints de la maladie et à leur entourage. Elle touche une population jeune
et plus féminine.
Ce concours a offert la possibilité aux patients atteints d'exprimer leur propre évocation de l'espoir à travers la création artistique, leur vécu de la
maladie au travers de leur sculpture. Avec plus de 20 participants, un jury composé de personnalités d'horizons différents (l'artiste Kasper, neurologues et infirmières) a départagé les
œuvres et désigné les cinq lauréats. « Le concours Sep'Art permet aux patients de sortir de leur quotidien, de se resocialiser et de vivre le plus
normalement possible, explique le professeur Thibault Moreau, neurologue au CHU de Dijon, membre du jury. Cette parenthèse ludique est également
une forme de challenge qui peut leur permettre de mieux accepter la maladie, dérivatif aux soucis qu'elle engendre. Ne pas les mettre à l'écart de la société est selon moi un excellent garant de
cohésion sociale. »
Pôle de consultation de neurologie, hôpital général, entrée place du 1er-Mai ou 3, rue du Faubourg-Raines Dijon, ouvert de 14 heures à 18 heures.
La photo est celle de l'oeuvre d'André Muzet, le gagnant qui a déjà eu les honneurs plusieurs fois sur mon
blog (ndlr).
"