Comme nous vous le disions Dimanche dans l’article “Dati : “La Chancellerie au bord de l’implosion ?” la garde des sceaux semble en proie à de grande difficulté avec son équipe du ministère.
A ce moment là nous pension que l’hémorragie était maîtrisée. Que nenni !
Celle qui déclarait lundi soir sur Canal + “bousculer quelques corporatismes” enregistre deux nouveaux départs au sein de son cabinet.
Selon le site Internet du magazine le Point, Jacques Carrère, conseiller technique pour l’organisation judiciaire et la magistrature, a donné sa démission, alors que Valérie Bonnard, conseillère technique pour le dialogue social et les affaires budgétaires, aurait été “congédiée dans des conditions houleuses” quelques portes auraient claquées, les noms d’oiseaux fusées…
C’est en tout cas bien la personnalité de la ministre qui semble visée. Des témoins évoquent des scènes de colère, d’humiliation, dénoncent son autoritarisme. “Elle a une forme de brutalité qui inquiète, doublée parfois d’une confusion sur le fond des dossiers. Il faut que son entourage porte sans cesse ses défaillances et beaucoup ne l’ont pas supporté”, souligne l’un de ses collaborateurs.
“Elle a plutôt une culture de l’entreprise et du ministère de l’intérieur”, note un conseiller de la Place Beauvau alors que la culture interne est très hiérarchisée et relativement lente.
Sans expérience politique et ministérielle, elle est entrée dans ses fonctions en choisissant d’y imposer son style et son “tempo”, mot qu’elle répète très souvent. Elle a donc d’emblée voulu bousculer les habitudes, le rythme administratif, y compris sur des dossiers qui réclament parfois du temps et du doigté.
La ministre de la Justice ne devrait pas quitter de si tôt la zone de turbulence, car Rachida en se présentant comme le “chef des procureurs” et en estimant que les juges relèvent de la légitimité présidentielle, suscite de nouvelles critiques justifiées de la part des deux principaux syndicats de magistrats… (NaMiRiDe d’après le Point, RTL, Libération.fr, Lemonde.fr)