Heineken est devenu le leader du marché de la bière en France. Avec un chiffre d’affaires de 1,68 milliards d’euros, Heineken détrône Kronenbourg.
Au delà du chiffre et des résultats de la marque de bière néerlandaise, c’est surtout sa stratégie commerciale et marketing qui mérite d’être analysée. Le brasseur hollandais a misé sur des produits innovants. Des mini-bouteilles destinées à l’apéritif, une bouteille de 50 cl, un minifût privatif pour la maison ou encore une bouteille en aluminium dessinée par un designer.
Heineken a donc choisi une stratégie commerciale et marketing axée sur les produits de qualité . Ces produits premium confortent les acheteurs de bière dans le choix d’une consommation modérée mais qualitative. Et pour cela, ils n’hésitent pas à payer une bière plus chère que celle des concurrents. Heineken justifie ses prix en qualifiant et en ciblant son offre produit.
A l’instar d’une proposition commerciale pertinente, Heineken a gagné des parts de marché et conservé ses marges en proposant des produits adaptés aux besoins nouveaux des consommateurs.
LES COMMENTAIRES (3)
posté le 04 avril à 15:00
Tout à fait d'accord; Ce que fait Heineken c’est bien, mais ce qui n’est pas bien c’est de faire signer à nos bistrots des contrats de bière qui les empêchent de vendre autre chose que les produits de Heineken. A quand un café ou l’on pourrait voir à la pression de la Heineken, de la 1664, et une ou deux bières sympas comme des bières belges ou des bières provenant de brasseries artisanales ? Ou pourquoi pas des bières tournantes ? Il faut dire que dans ce cas, la concurrence jouerait à plein, mais Heineken n’a rien à craindre de cela. Alors pourquoi continuer à verrouiller le marché ?
posté le 27 décembre à 17:03
Le développement des micro brasseries ne se fait pas comme il a pu se faire dans d’autres pays comme les Etats Unis. La raison de cette difficulté est d’après moi la suivante : C’est le contrat de bières qui permet aux grands industriels de lier leurs clients cafetiers pout toutes les types de bières pressions produis par eux. Comme Heineken et Kronenbourg ont dans leurs gammes des blanches, des brunes et des abbayes à la pression, ils les imposent dans les points de vente, même si le consommateur aurait préféré autre chose. Prenons l’exemple des abbayes. A plus de 60% en grande distribution c’est de l’ABBAYE DE LEFFE qui est choisie par le consommateur, alors que AFLIGEM (groupe HEINEKEN), pour sa part, ne représente même pas 3% de parts de marché. Dans les cafés, c’est AFLIGEM qui est loin devant. Pourquoi ? Parce que le cafetier n’a pas le choix, on lui impose, et cela à cause du contrat de bières. Si ABBAYE DE LEFFE se heurte à ce problème, que dire des micro brasseries qui n’ont pas du tout les mémés moyens commerciaux, ni forces de ventes. C’est dommage parce que, si le contrat n’existait pas, ou si sa portée était limitée, on pourrait voir dans les cafés à la pression des bières locales ou originales dans l’intérêt du consommateur et du cafetier bien entendu. Le contrat de bière est en cours de renouvellement devant les instances européennes. Souhaitons que les pouvoirs publics comprennent l’intérêt d’en règlementer la portée. Dans l’intérêt de la bière.
posté le 27 décembre à 17:02
Le développement des micro brasseries ne se fait pas comme il a pu se faire dans d’autres pays comme les Etats Unis. La raison de cette difficulté est d’après moi la suivante : C’est le contrat de bières qui permet aux grands industriels de lier leurs clients cafetiers pout toutes les types de bières pressions produis par eux. Comme Heineken et Kronenbourg ont dans leurs gammes des blanches, des brunes et des abbayes à la pression, ils les imposent dans les points de vente, même si le consommateur aurait préféré autre chose. Prenons l’exemple des abbayes. A plus de 60% en grande distribution c’est de l’ABBAYE DE LEFFE qui est choisie par le consommateur, alors que AFLIGEM (groupe HEINEKEN), pour sa part, ne représente même pas 3% de parts de marché. Dans les cafés, c’est AFLIGEM qui est loin devant. Pourquoi ? Parce que le cafetier n’a pas le choix, on lui impose, et cela à cause du contrat de bières. Si ABBAYE DE LEFFE se heurte à ce problème, que dire des micro brasseries qui n’ont pas du tout les mémés moyens commerciaux, ni forces de ventes. C’est dommage parce que, si le contrat n’existait pas, ou si sa portée était limitée, on pourrait voir dans les cafés à la pression des bières locales ou originales dans l’intérêt du consommateur et du cafetier bien entendu. Le contrat de bière est en cours de renouvellement devant les instances européennes. Souhaitons que les pouvoirs publics comprennent l’intérêt d’en règlementer la portée. Dans l’intérêt de la bière.