Un film de D.J. Caruso avec Shia Labeouf, Carrie-Anne Moss, David Morse, Sarah Roemer, Aaron Yoo
Thriller, USA, 1h45
Sortie en salles le 22 août 2007 (France), 13 avril 2007 (USA)
Ma note : * *
Synopsis
Kale, 17 ans, habite une de ces banlieues paradisiaques où il ne se passe jamais rien, jusqu'au jour où... Seul chez lui, maître de son temps, ses journées se passent à surfer sur le web, à regarder la télé, à jouer sur sa console, à se gaver de pizzas, à reluquer en douce la fille canon qui vient d'emménager dans la maison voisine.
Une vie de rêve ? Pas tout à fait... Car Kale n'a pas le droit de sortir de chez lui. Placé sous contrôle judiciaire à la suite d'une algarade, il doit purger sa peine à domicile, et trouve chaque jour plus étouffante cette contrainte. Son seul exutoire : épier ses voisins à la jumelle, observer leurs habitudes, leurs déplacements, leurs incongruités, tenter d'en déduire leurs petits et leurs grands secrets. Et Kate, jamais à court d'imagination, prend à ce petit jeu un plaisir considérable. Mais le jeu prend soudain une tournure inquiétante, lorsque Kale et sa nouvelle copine découvrent qu'un de leurs voisins, l'énigmatique Mr. Turner, pourrait bien être... un tueur en série...
Critique
Ca commence bien avec une belle scène d'ouverture dans les montagnes tout de suite contrastée par un terrible accident de voitures. Puis ça retombe d'un coup et l'action met ensuite une bonne heure à redémarrer vraiment. Une certaine tension monte alors jusqu'à un final grand-guignol où il n'était peut-être pas nécessaire d'en faire voir autant.
Malgré tout une certaine ambiance paranoïaque arrive à bien s'installer. On est du coup bien balader entre les fausses pistes et le doute persistant quant à la culpabilité du voisin modèle.
Une bonne prestation du nouveau venu Shia Labeouf, futur interprète du fils de Harrison Ford dans le futur Indiana Jones 4. Excellent David Morse, comme à son habitude, qui joue ici d'une belle ambiguïté pour mieux nous égarer. Carrie-Anne Moss, qui joue la mère, a un rôle très discret et même très effacé, en tout cas pas vraiment utile à l'histoire.
Ce Fenêtre sur cour version ado des années 2000, aurait mérité d'un peu plus de mordant et d'une réalisation un peu plus serrée. Se laisse voir malgré tout sans plus.