Introduction: Lisa Melia, stagiaire à Reflet de Société
Lisa Melia
«Ce serait bien si tu pouvais écrire quelque chose sur toi dans le blog des stagiaires, une sorte de présentation».
C’est à ce moment là qu’il faut répondre oui, et avec le sourire. Mais je n’ai pas pu m’empêcher de grincer des dents. Ecrire sur moi: exactement ce que je n’aime pas! Je ne sais jamais vraiment quoi dire, et je n’aime pas non plus accumuler les phrases commençant par «je». Mais quand on aimerait devenir journaliste, refuser d’écrire quelque chose, même si c’est quelque chose sur soi, ce n’est pas très malin. Et la politesse veut qu’on se présente quand on arrive quelque part!
Les pourquoi d’un stage à Reflet de Société
Il faut donc se lancer! Et un stage au Journal de la Rue sera sûrement une bonne solution pour brider un peu cette timidité inutile. Mais pourquoi, pour ce faire, traverser l’Atlantique?
Je suis une étudiante française qui vient du sud de la France, de la belle ville de Toulouse, la ville rose (oui, je fais présentement de la publicité!). J’y étudie les sciences politiques, terme trompeur qui recouvre l’histoire, la sociologie, l’économie, le droit et (quand même!) les sciences politiques. Pourquoi Montréal, donc? Je répondrais bien «pourquoi pas?» mais ça n’est jamais un argument très percutant. Et j’ai de bien meilleures raisons. D’abord, parce qu’une première visite au Québec il y a quatre ans m’a laissé de très bons souvenirs et l’envie de revenir. Ensuite, et surtout, parce que je n’avais pas envie de faire un stage café-et-photocopie, et que Reflet de Société propose une façon de travailler intéressante.
Un journal qui allie plusieurs supports, plusieurs journalismes, et qui permets à ses stagiaires de vraiment découvrir différents aspects du métier, c’est plus rare qu’il n’y parait. Quand en plus on peut découvrir un nouveau pays et une nouvelle région du monde, il n’y a plus de beaucoup de raisons d’hésiter! Donc je n’ai effectivement pas hésité longtemps! Et tant pis pour le dépaysement. Car si beaucoup de choses me paraissent neuves et différentes, ce n’est que du positif, car ca permet de remettre perpétuellement en question ce qu’on croit et ce qu’on pense savoir. On se retrouvera donc sur la toile au fil des expériences!