J'ai eu la chance de rencontrer Jean Daive et de l'écouter lire un extrait de son dernier livre.
Je suis allée l'acheter, je l'ai lu.
Je le relis, je joue avec.
Tellement d'échos, tellement de jeu.
Des extraits comme une lecture intime...
Une lecture parmi d'autres, elles sont multiples.
Quelques vies, des quantités de lectures, de bruits de vie, d'instants captés...
La fenêtre.
Toujours.
Et ce qu'elle montre
dans un espace réduit.
...La fenêtre opposée
éclaire les mêmes objets
mais dans l'ordre inverse.
...Fenêtres montrent
que l'Histoire
a des promesses d'inondation.
... La fenêtre a une religion
qui consiste à localiser tout entier
le feuillage d'un arbre.
...Fenêtres
montrent encore
ce qui ne bouge
presque
plus.
... Le jour est né
au dessus des rideaux
... De la fenêtre
le monde lui apparaît
sur une tige.
...L'éternité à la fenêtre
meurt
aussi
derrière les rideaux.
Il y a dans ce livre aussi, l'eau, l'inondation, l'humidité, les larmes, la rivière, le lac, les marais, les marécages, la vase, la boue, la presqu'île, la lumière, les heures, l'attente, le corps, les organes, la solitude, le désir, l'amour et la mort, et puis la maison, la cabane, les livres, la lecture et l'écriture, les indiens improbables, une femme, l'absurde...
Des mots phrases, des phrases mots, des vers à dire, mais chut... écoutez cette voix :
Une larme...
Présentation de l'auteur chez P.O.L
Celle du CiPM,
une autre d'Eric PESTY Editeur
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