Filmer "Mon île Marquises, d'héritages en métissages" ou creuser l'identité marquisienne

Par Teaki
Depuis petite, j'oscille entre deux mondes, deux horizons deux imaginaires, la France de mon père et l'ile Marquises de ma mère...s'est ajoutée la terre de mon enfance partagée, l'Afrique.
En réalisant "Mon île Marquises", je retrace ma lignée familiale marquisienne de mon ancêtre Pakoko, chef illustrede Nuku-Hiva, fusillé par les militaires français en 1845, à aujourd'hui.
Comment les marquisiens ont-ils survécu à la mort de leur chef?
Qu'en est-il de la culture marquisienne ancienne et traditionnelle?


Je veux exprimer mon attachement ancestral à ma terre et surtout donner la voix à ceux qui font "Mon île Marquises".

A mesure que j'avance dans mon travail, je réalise que l'histoire familiale peut être le miroir de la grande Histoire.
Je garde aussi en écho cette phrase de Jean-Marie Le Clézio sur la quête identitaire qui n'est plus seulement culturelle mais aussi et surtout un terreau de valeurs communes qui nous sert de repères dans notre monde changeant.
Un travail ambitieux...mais qui ne me m'effraie pas!
"C'est d'une autre identité qu'il doit être question aujourd'hui, à la veille d'un nouveau millénaire. Une identité qui permettrait de conjuguer la spécificité culturelle de chacun et les grandes exigences de la fraternité humaine, à propos de l'injustice, des abus de l'enfance, des mauvaises conditions réservées aux femmes, à propos des guerres modernes dont les premières victimes sont civiles, à propos du déséquilibre économique mondial et de ces nouvelles frontières intérieures dressées contre la pauvreté, à propos des dangers que les puissances industrielles font courir à l'environnement" JM Le Clézio