Il explique qu'évidemment la question du prix du livre est importante pour les auteurs, d'une part parce que ça permettra d'envisager ce qu'ils pourraient toucher mais aussi parce que ça déterminera l'accessibilité de leurs oeuvres.
Toujours sur la rémunération des auteurs, le juriste énonce que pour l'heure les éditeurs ne veulent pas discuter avec ceux-ci, affirmant que le modèle du papier doit être transposé au numérique. Mais voilà, les auteurs s'ils signent les contrats céderont leur droit pour « la durée de la propriété littéraire artistique, c'est-à-dire 70 ans après leur mort ».
Les auteurs n'étant pas entendus pourraient même si les choses devaient rester en l'état chercher d'autres solutions pour se rapprocher de leurs lecteurs que les maisons d'édition, projette le juriste. Il rappelle tout de même que ce n'est pas leur souhait et qu'ils estiment encore que les éditeurs sont un rouage important.